Suport technique et veille technologique
Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Septembre 2019 -
Ce RFC
décrit des extensions au format vCard afin
d'ajouter dans les réponses RDAP deux
informations exigées par l'ICANN. Il concerne
donc surtout registres et utilisateurs des
TLD
ICANN.
Le protocole RDAP (RFC 7483) sert à récupérer des informations sur un objet
enregistré, par exemple un nom de
domaine. Une partie des informations, par exemple les
adresses et numéros de téléphone, est au format
vCard (RFC 6350). Mais l'ICANN a des exigences
supplémentaires, décrites dans la Specification
for gTLD Registration Data. Par exemple, l'ICANN
exige (cf. leur
politique) que, si les informations sur un contact ne sont
pas publiées (afin de préserver sa vie privée), le
registre fournisse au moins un URI indiquant un
moyen de contact (section 2.7.5.2 de la politique ICANN), par
exemple un formulaire Web (comme https://www.afnic.fr/fr/resoudre-un-litige/actions-et-procedures/joindre-le-contact-administratif-d-un-domaine/
). Cette
propriété CONTACT-URI
est désormais dans
le
registre IANA. (Si vous voulez réviser les notions de
propriété et de paramètre en vCard, plus exactement
jCard, cf. RFC 7095.)
D'autre part, la norme vCard, le RFC 6350, précise dans sa section 6.3.1, que le nom du
pays doit être spécifié en langue
naturelle, alors que l'ICANN exige (section 1.4 de leur politique) un code à deux
lettres tiré de la norme ISO 3166. (Notez
qu'à l'heure actuelle, certains registres mettent le nom du pays,
d'autres le code à deux lettres…) Le
paramètre CC
, qui va indiquer le code, est désormais dans
le
registre IANA.
Ainsi, une réponse vCard suivant notre RFC pourrait indiquer
(je ne peux pas vous montrer d'exemples réels d'un registre, aucun
n'a apparemment déployé ces extensions, mais, si vous êtes
curieux, lisez jusqu'à la fin) :
% curl -s https://rdap.nic.example/domain/foobar.example | jq .
...
[
"contact-uri", <<< Nouveauté
{},
"uri",
"https://rds.nic.example/get-in-touch"
]
...
[
"adr",
{"cc": "US"}, <<< Nouveauté
"text",
["", "", "123 Main Street", "Any Town", "CA", "91921-1234", "U.S.A."]
]
...
J'ai parlé jusqu'à présent des registres, mais l'ICANN impose
également RDAP aux bureaux d'enregistrement. Cela a en
effet un sens pour les registres minces, comme
.com
, où les données
sociales sont chez les bureaux en question. La liste
des bureaux d'enregistrement ICANN contient une colonne
indiquant leur serveur RDAP. Testons avec Blacknight, qui est
souvent à la pointe :
% curl https://rdap.blacknight.com/domain/blacknight.com | jq .
...
[
"fn",
{},
"text",
"Blacknight Internet Solutions Ltd."
],
[
"adr",
{
"cc": "IE"
},
...
[
"contact-uri",
{},
"uri",
"https://whois.blacknight.com/contact.php?fqdn=blacknight.com&contact_type=owner"
]
On a bien un usage de ces extensions dans le monde réel (merci à
Patrick Mevzek pour ses remarques et ajouts).