Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Juin 2013 -
Le parlement français examine actuellement plusieurs projets de loi qui concernent directement ou indirectement le logiciel libre :
- projet de loi relatif à la consommation ;
- projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République ;
- projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche.
Mercredi 26 juin 2013 à 15 h (heure de Paris), une commission mixte paritaire (CMP) se réunira pour réexaminer les dispositions votées non conformes dans les deux chambres (Assemblée nationale et Sénat), afin d’élaborer un texte de compromis. Il est important de contacter les députés et sénateurs membres de cette CMP pour que la disposition en faveur du logiciel libre soit conservée.
Le détail des propositions se trouve en 2e partie de dépêche avec les actions à mener et documents à envoyer à vos députés et sénateurs.
Projet de loi relatif à la consommation
Le projet de loi relatif à la consommation porte notamment sur la transposition de la directive européenne relative aux droits des consommateurs adoptée en 2011. Celle‐ci avait timidement mis en place une information minimale du consommateur concernant les DRM — Digital Rights Management —, des menottes numériques, appelées trompeusement « mesures techniques de protection ». Malheureusement, le projet de loi de Benoît Hamon a réduit fortement cette information. Cependant, le député Lionel Tardy a déposé trois amendements portant sur l’information du consommateur concernant les DRM. Dans le même projet de loi, la députée Jacqueline Fraysse a déposé un amendement visant à limiter les racketiciels (vente forcée de logiciels non demandés lors de l’achat de matériel informatique).
Il est important de contacter les députés pour les sensibiliser à nos sujets et leur demander de soutenir ces amendements. Pour en savoir plus consultez le communiqué de l’Adullact, l’Aful et Framasoft et l’appel à action de l’April.
Projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République
Lors de l’examen de ce projet de loi le Sénat avait introduit une disposition législative donnant la priorité au logiciel libre pour le futur service public du numérique éducatif. Malheureusement, le Gouvernement avait ensuite déposé un amendement voté en seconde lecture par l’Assemblée nationale, pour vider de sa substance cette disposition.
Projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche
Cependant, les Sénateurs persistent heureusement à vouloir donner la priorité au logiciel libre. Ainsi, le Sénat a examiné en 1re lecture la semaine dernière le projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche. Parmi les dispositions introduites par le Sénat, il y a une modification apportée à l’article 6 qui donne la priorité aux logiciels libres dans le service public de l’enseignement supérieur.
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