Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Avril 2014 -
N'étant pas un gros projet comme Rails, les ambitions sont moindres et les règles différentes :
- moins de budget ;
- les mentors ne sont pas payés ;
- l'intégralité des dons récoltés ira aux participants ;
- il n'y a pas besoin d'être étudiant pour participer ;
- les participants repartiront avec un t-shirt des des autocollants.
Radare2, c'est quoi ?
Pour rappel, radare2, c'est un cadriciel complet pour analyser des binaires :
- multi-architectures : GNU/Linux, Android, *BSD, OSX, iPhoneOS, Windows{32,64} et Solaris ;
- multi-plateformes : 8051, x86{16,32,64}, dalvik, avr, arc{4,compact}, arm, aarch64, c55x+, java, powerpc, sparc, mips, bf, pe{32,64}, te, [fat]mach0{32,64}, elf{32,64}, bios/uefi, dex and java classes ;
- scriptable en : Vala, Go, Python, Guile, Ruby, Perl, Lua, Java, JavaScript, sh…
- un éditeur hexadécimal complet ;
- un (dés)assembleur (récursif !), avec coloration syntaxique ;
- un débogueur natif, mais il est possible d'utiliser GDB en backend, voir même débogueur brainfuck !
- la possibilité d'afficher des données sous de multiples formats: int, float, désassemblé, timestamps…
- la possibilité de faire des recherches par patterns, checksums…
- un support des disques, processus, fichiers et flux ;
- de la comparaison de binaires (binary diffing), que ce soit sous forme traditionnelle, ou sous forme de graphes ;
- analyse de code, au niveau des opcodes, des blocks, ou encore des fonctions ;
- une machine virtuelle, permettant d'émuler du code ;
- une interface web permettant de travailler de manière collaborative.
Calendrier :
- 22 avril - ouverture des inscriptions ;
- 3 mai - fermeture des inscriptions ;
- 8 mai - annonce des candidats/tâches sélectionnées ;
- 17 juin - début de la période de code ;
- 16 septembre - fin de la période de code ;
- 27 septembre - le code produit doit être fusionné dans la branche principale.
Organisation du projet
La majorité du développement se déroule sur github, qui sert également de bugtracker. Pour la communication, les pads et IRC sont privilégiés à la liste de discussion. Le projet utilise une suite de tests unitaires, une instance Jenkins ainsi que Coverity , pour éviter les régressions.
Tâches
Bien qu'étant un projet orienté bas-niveau, il y en a pour tout les goûts :
- améliorer/refactorer l'interface web ;
- ajouter un support des templates à la 010Editor ;
- continuer d'intégrer sdb dans radare2 ;
- améliorer le compilateur de shellcodes ;
- terminer de concevoir/implémenter l'émulateur de code ;
- améliorer la compatibilité avec les outils Windows (WinDBG/PDB) ;
- ajouter le support de nouvelles architectures ;
- mettre à jour l'interface graphique.
Conclusion
Le projet recherche donc des dons ainsi que des curieux pour participer :).
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