Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Mars 2011 -
Voici un sujet qui fait parler de lui, un rêve de l'informatique qui s'approche à grand pas, voire qui est déjà présent dans bien des applications ! Vous avez certainement en tête le fameux « Via Voice » édité par IBM ou son successeur « Dragon naturally Speaking » édité par Scansoft. Les plus accros d'entre vous n'auront pas hésité à installer la reconnaissance vocale prévue par défaut dans XP, Vista ou Seven.
Mais lors du passage au libre, que nous effectuons pour la plupart pour des raisons différentes, avec des approches philosophiques, économiques ou pratiques, nous sommes confrontés à la perte de plusieurs des logiciels et/ou fonctionnalités que nous avions adoptés précédemment (compatibilité de notre écosystème logiciel). Pour ceux d'entre nous qui avaient fait le choix de la reconnaissance vocale, cette fonctionnalité reste difficilement remplaçable dans le monde de GNU/Linux. Les logiciels propriétaires cités précédemment ne sont pas prévus pour fonctionner sous nos distributions, et la communauté ne semble pas encore prête à offrir une alternative efficace. Il existe cependant quelques projets similaires dont l'avancement ne peut être négligé :
- tout d'abord la source de données audio qui aide à la mise en place de ces projets : Voxforge collecte les données audio dans différentes langues pour permettre l'implémentation de l'utilisation de ces données par des moteurs de moteurs de reconnaissance vocale Open Source ;
- CMUSphinx est le plus célèbre d'entre eux. Il permet – dans le cadre de la recherche principalement – d'obtenir la transcription écrite de données orales. D'un langage de programmation assez simple, basé sur des phonèmes, il permet d'obtenir des résultats prometteurs pour le développement d'applications libres selon les 3 règles chères aux plus stricts d'entre nous ;
- un premier développement a été effectué il y a quelques années déjà pour la communauté française, avec Perlbox, qui permet de piloter son ordinateur en français, basé sur CMUsphinx 2 ;
- une approche plus récente, toujours basée sur le projet CMUsphinx, est proposée par EvalDictator, mais pas encore disponible en français.
Alors vous me direz, quoi de neuf ? Et bien Google s'est aussi lancé dans la course à la reconnaissance vocale. Cela ne date pas d'hier :
Quoique je ne sache pas énormément de chose sur les codes de reconnaissance de Google, CMUsphinx est développé en partie avec le Google summer code (voir leurs sites respectifs), ce qui me semble indiquer une utilisation possible de CMUsphinx dans la reconnaissance proposée par Google.
Est-ce que cela va changer la donne pour une meilleure prise en charge de la reconnaissance vocale et une « standardisation » de son utilisation ?
Il est déjà clair que la dictée vocale ne sera pas le seul élément à mettre en place à partir de telles possibilités. L'interactivité des pages HTML avec la voix serait déjà un plus indéniable.
En outre, si l'utilisation de cette capacité d'interprétation se généralise, nos connexions en upload vont dorénavant être sollicitées davantage (transmission de la voix sur les serveurs distants). Cela pourrait alors devenir un défi non seulement pour Google avec un traitement de données très important, mais aussi pour nos FAI qui verront alors davantage de personnes s'intéresser au débit montant. Le plus probable étant un délaissement de cette technologie par Google ou le calcul devra être effectué sur nos machines.