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Suport technique et veille technologique

Suport technique et veille technologique

Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.

C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...

Les logiciels libres

L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.

Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.

Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.

Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.

DLFP - Dépêches  -  Signature d’une convention INRIA‐UNESCO autour de Software Heritage

 -  Avril 2017 - 

Le 3 avril 2017, l’INRIA et l’UNESCO ont acté une convention autour du projet Software Heritage pour assurer la préservation du patrimoine logiciel. La signature a eu lieu en présence d’Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO, de François Hollande, président de la République française et d’Antoine Petit, président directeur général de l’INRIA.

Software Heritage a pour but de collecter, d’archiver et de rendre disponible les codes sources accessibles publiquement (pas forcément des codes sous licence libre donc, mais notamment tous ceux sous licence libre). La plate‐forme Software Heritage a été lancée en juin 2016 (voir ce journal), après un an et demi de développement. Elle contenait alors 22 millions de logiciels. Les objectifs de préservation et de partage de ce patrimoine logiciel mentionnent les aspects culturel, industriel, éducatif, scientifique et de recherche.

Lors d’une conférence au FOSDEM 2017, en février, il était question de plus de 45 millions de logiciels.

Elle contient désormais 55 millions de projets logiciels, avec plus de trois milliards de fichiers source uniques (notamment les projets Debian et GNU, ainsi que GitHub), ce qui en fait la plus grande archive de code de la planète.

Si les projets hébergés ne sont pas tous libres, l’ensemble du code de l’infrastructure est lui développé sous licence libre, via la forge du projet (une instance de phabricator).

Les acteurs du projet

« Nous réalisons qu’il est très facile de perdre des informations et de perdre cet accès à la connaissance. Il suffit d’un bug, d’un crash de disque dur, d’une attaque ou même une décision business qui décide de fermer un service comme pour Google Code, et ce sont autant de codes sources qui disparaissent. » disait Roberto Di Cosmo, principal promoteur de l’initiative, durant l’événement POSS 2016. (source ZDNet).

« On peut ainsi imaginer des études portant sur la sécurité et la qualité du code via des analyses empiriques. Par exemple, on pourrait faire de la recherche de motif de bug : on sait que lorsque l’on constate certains comportements de développement, cela favorise certains types de bugs. Cela permet d’envisager des approches machine learning ou big data appliquées au logiciel libre » disait Stefano Zacchiroli, directeur technique du projet.

Les sponsors actuels du projet sont Microsoft, Société Générale, Intel, Huawei, DANS, Nokia Bells Labs et l’Université de Bologne.

Extraits des discours

  • Irina Bokova (discours officiel en intégralité) :
    • « Avec le projet de “Software Heritage”, l’INRIA a créé la “bibliothèque d’Alexandrie” des temps modernes, une base commune et ouverte – qui donne accès aux codes sources du patrimoine logiciel mondial. »,
    • « C’est aussi un enjeu citoyen dans les nouvelles sociétés du savoir, car dans des sociétés où l’accès à l’information, la liberté d’expression, la communication, dépendent de plus en plus largement des outils logiciels, la maîtrise de ce langage devient une compétence citoyenne de base. »,
    • « Depuis trois décennies, l’UNESCO s’engage pour la promotion des solutions libres et des standards ouverts » ;
  • François Hollande (discours officiel en intégralité) :
    • « Il n’y avait pas encore de grand télescope pour observer l’univers logiciel, c’est donc désormais fait. Software Heritage construit la carte indispensable pour naviguer dans l’univers des logiciels et permet ainsi de fonder des principes qui sont aussi ceux de l’UNESCO : l’ouverture, la collaboration, le partage, la transmission.»,
    • le projet est un « descendant lointain de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert rapporté au logiciel »,
    • « On a souvent rappelé les principes de l’école républicaine : lire, écrire, compter, il faut y ajouter “coder”. »

Quelques photos

Sélection de quelques photos publiées par l’Élysée ou par Irina Bokova 1 et 2.

Quelques photos de malicia sous CC-By-SA 4.0 :

  • Davide Storti, spécialiste du programme communication et information de l’UNESCO, et Roberto Di Cosmo : Davide Storti et Roberto Di Cosmo par malicia, CC-By-SA 4.0
  • M. Toto, directeur du protocole UNESCO, Antoine Petit, François Hollande et Irina Bokova : M. Toto, Antoine Petit, François Hollande et Irina Bokova, par malicia, CC-By-SA 4.0
  • Antoine Petit, François Hollande et Irina Bokova : Antoine Petit, François Hollande et Irina Bokova par malicia, CC-By-SA 4.0

Rappels historiques

En 2002 avait été mis en place par l’April et la FSF France un groupe de travail (sur une idée originale de Pierre Jarillon, et avec votre serviteur) pour obtenir le classement des logiciels libres au patrimoine immatériel mondial selon l’UNESCO. À l’époque, M. Abdul Waheed Khan, du département Communication et Information de l’UNESCO avait écrit, en répondant pour le directeur général Koïchiro Matsuura : « L’UNESCO a toujours encouragé l’extension et la diffusion de la connaissance et reconnaît que dans le domaine du logiciel, le logiciel libre diffuse cette connaissance d’une manière que le logiciel propriétaire ne permet pas. L’UNESCO reconnaît aussi que le développement du logiciel libre encourage la solidarité, la coopération et le travail communautaire entre les développeurs et les utilisateurs des nouvelles technologies. »

En 2004, le logiciel libre GNU a été incorporé à la liste des Amis des trésors du monde.

Il y a eu aussi des moments plus compliqués comme l’accord Microsoft/UNESCO de 2005 (cf. Accord Microsoft/UNESCO : le néo‐colonialisme se met à l’heure de l’informatique et _À qui profite l’accord Microsoft/UNESCO ?). À cette époque très liée aux brevets logiciels, il était notamment question du laboratoire commun Microsoft‐INRIA.

En 2009, UNESCO et Sun Microsystems unissent leurs efforts pour renforcer l’éducation et le développement communautaire par le biais des technologies open source.

En 2012, il convient de mentionner la déclaration de Paris sur les ressources éducatives libres à l’UNESCO (l’expression « Ressources éducatives libres (REL) » a été créée lors du Forum UNESCO de 2002).

Beaucoup de chemin a été parcouru (« la route est longue, mais la voie est libre… » dirait Framasoft). Sur un domaine certes plus large, Software Heritage a obtenu cette signature et cette reconnaissance large du patrimoine logiciel en général, et du logiciel libre en particulier.

Lire les commentaires

par Benoît Sibaud, Davy Defaud, ZeroHeure, Pierre Jarillon

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