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Suport technique et veille technologique

Suport technique et veille technologique

Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.

C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...

Les logiciels libres

L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.

Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.

Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.

Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.

DLFP - Dépêches  -  Naissance du projet Halium

 -  Mai 2017 - 

Halium est un projet libre qui cherche à créer une base commune pour les systèmes d’exploitation voulant réutiliser les pilotes Android. Il a pour but d’unifier les différentes abstractions du matériel via libhybris.

Halium

Contexte et naissance du projet

Tout est parti d’un constat : quasiment toutes les distributions GNU/Linux visant les ordiphones et tablettes réutilisent les mêmes procédés pour bénéficier des pilotes Android sur ces matériels.

Des projets comme Ubuntu Touch, Sailfish OS, FirefoxOS (maintenant B2G OS), LuneOS et autres utilisent des couches basses d’Android afin de pouvoir profiter de fonctionnalités matérielles qui n’ont pas de pilotes disponibles dans le noyau Linux : appareil photo, Wi‐Fi, GSM, etc.

Cela est essentiel pour avoir une chance de fonctionner sur du matériel relativement récent, toucher un public plus large et s’accommoder de l’énorme domination d’Android. Cependant, pour ce faire, il faut adapter, modifier, compiler et intégrer ces briques venant d’Android au sein du système d’exploitation cible. Cela demande du temps, des connaissances, un suivi, etc., choses qui ne sont jusqu’à maintenant quasiment pas partagées. C’est là que débarque Halium !

Objectifs

Ce projet veut rassembler les développeurs de Ubuntu Touch ports, de la communauté Sailfish OS / Mer, de WebOS‐Ports (le projet LuneOS), des contributeurs de KDE Plasma Mobile, B2G OS et idéalement impliquer Jolla dans le projet. Ce rassemblement est déjà bien avancé, les développeurs des différents projets voyant assez clairement le bénéfice qu’Halium peut apporter.

Aujourd’hui, Ubuntu Touch, Sailfish OS / Mer, Plasma Mobile, B2G OS et autres n’utilisent pas les mêmes sources Android et ne construisent pas leurs systèmes d’exploitation de la même façon : comment les services Android sont démarrés, quelle méthode de « flashage » du téléphone, etc. Du coup, tous ces projets font la même chose mais de différentes manières, pour ce qui est de la partie bas niveau. L’idée est donc d’en finir avec cette fragmentation bas niveau, notamment pour tout ce qui touche à l’interaction avec le matériel.

Idéalement, tout ce travail devrait être mis en commun, avec un but simple : démarrer le système d’exploitation en utilisant les pilotes fournis par Android. Ainsi, chaque projet peut se concentrer sur sa spécificité et ses valeurs ajoutées.

C’est exactement le but d’Halium : créer une base Linux commune pour tout le monde.

Défis à venir

Halium n’en est encore qu’à ses débuts. Ses contours sont encore un peu flous, l’infrastructure du projet n’est pas encore sur pieds et beaucoup de défis sont à relever.

Voici quelques‐uns de ces défis :

  • standardiser la construction de la base Android pour les différents matériels visés ;
  • avoir suffisamment de flexibilité pour s’intégrer sans trop de problèmes dans les différentes distributions intéressées ;
  • proposer un noyau Linux correspondant à la base Android choisie ;
  • faire une synthèse des différentes approches pour l’abstraction matérielle (gestion du multimédia, gestion de l’appareil photo, etc.) ;
  • garder une interaction forte avec les différentes communautés afin de prendre en compte les besoins et les particularités ;
  • avoir sa propre infrastructure de compilation et de validation de l’abstraction matérielle Android.

Le rôle d’Halium s’arrête au niveau de l’abstraction matérielle : toutes les couches au‐dessus sont gérées et pilotées par chacun des projets, à leur façon.

Ce modèle a le grand avantage d’aider tous les projets mobiles GNU/Linux, car toute la partie qui consiste à l’interaction matérielle sera commune.

Une fois que les fondations seront en place nous aurons donc un standard pour tous les projets.

Participer

Si vous souhaitez en savoir plus sur le projet ou tout simplement en faire partie, le plus simple est de commencer par lire la présentation du projet sur le site Web et de suivre les discussions en cours.

Vous pouvez rejoindre la communauté sur IRC #halium sur freenodef, le groupe _Telegram Halium ou, enfin, en utilisant Matrix #halium:dishroot.org ou #halium:matrix.org. Les forums IRC et Telegram sont synchronisés à travers Matrix.

Lire les commentaires

par Christophe Chapuis, ZeroHeure, Thomas DEBESSE, Davy Defaud, Yvan Munoz, Benoît Sibaud, vagrantin, Xavier Claude

DLFP - Dépêches

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