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Suport technique et veille technologique

Suport technique et veille technologique

Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.

C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...

Les logiciels libres

L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.

Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.

Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.

Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.

 

Kiddo : Activer la réduction de bruit en temps réel et l’annulation acoustique d’écho pour un microphone sous Linux avec PulseAudio (et faire croire aux gens que vous roulez en Porsche)

On se souviendra que j’avais témoigné de mon admiration pour le acoustic echo cancelling dans Empathy/Telepathy via PulseAudio il y a plusieurs années.
Or, Empathy et Telepathy sont morts et enterrés, et WebRTC a largement pris leur place (ça, on le voyait venir) avec des applications comme Jitsi Meet, BigBlueButton, et plein de sites web SaaS propriétaires.
Ce que j’avais oublié de dire en 2012, c’est que l’AEC et débruiteur peuvent également être activés de façon permanente pour toutes les (...)

 
 

DLFP - Dépêches  -  Le Manifeste agile pour l’Éducation

 -  Juin 2017 - 

Depuis deux ans, le collectif OpenAcadémie se démène pour réformer depuis le terrain les établissements scolaires et la relation à l’usager (élèves et parents) par le numérique, agile et libre. Nous cherchons maintenant à étendre cette action, en nous faisant connaître au‐delà des premiers innovateurs issus de l’intendance, jusqu’aux profs et aux chefs d’établissement.

Le Manifeste agile pour l’éducation, c’est une tentative de buzz pour que notre propre ministère prenne au sérieux nos propositions. On a finalement choisi OpenAcadémie comme nom pour la démarche, mais on avait pensé aussi à « BougeMammouth »…

À l’origine d’OpenAcadémie

Un intendant qui bricole des machins en bases de données. Un autre intendant qui tient un site Web sur le métier. Puis, le ministère qui propose le concours Impulsions pour l’administration innovante nous a décidés à sortir du bois, à recruter. Un peu après, nous sommes tombés sur une interview du secrétaire d’État à la réforme de l’État d’alors, qui nous a donné l’idée de nous rapprocher du SGMAP (Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique, chez LinuxFr.org tout le monde connaît Etalab).

L’état d’esprit : ouvert, libre, agile

Nous produisons des outils numériques libres, ouverts, développés en communauté, en prise directe avec les utilisateurs. Les logiciels que nous publions sont annoncés sous la bannière de la licence GPL 3.0. Le plus important pour nous, c’est d’être au plus près du terrain et des utilisateurs, qui nous font remonter leur réception dans la vraie vie : des utilisateurs pas doués pour l’informatique, avec du matériel de piètre qualité, des consignes contradictoires, des usages bien ancrés qui confinent à l’illégalité…

Nous sommes désespérés par le mode de développement logiciel de notre ministère, qui aboutit à des catastrophes industrielles récurrentes. Un cahier des charges de plusieurs centaines de pages est établi, le marché attribué, s’ensuivent des années de développement en mode tour d’ivoire (ah non, ne nous demandez pas un changement, c’est pas dans le cahier des charges) et la livraison en retard d’un machin totalement inadapté. Les logiciels Progré, Gospel, Sconet-GFE, Sirhen, sont autant de preuves, payées au prix fort par le contribuable, que ce modèle est inefficace et voué à l’échec. Or, rien ne change, le logiciel comptable des 8 000 établissements secondaires publics est en cours de réforme suivant toujours le même processus : les intendants du pays sont divisés entre ceux qui espèrent dans les nouvelles fonctionnalités et ceux qui sont déjà convaincus qu’elles ne marcheront pas…

Pas fun : la technologie que nous employons

Promis, on a cherché pendant des années un moyen de faire autrement. Mais pour que nos collègues, sans aucune formation au développement, puissent un peu participer à la construction de nos logiciels, nous n’avons pas trouvé autre chose que Microsoft Access. Jeû sais, çaimal. Mais, jusqu’à nouvel ordre, LibreOffice Base est inutilisable et Kexi n’est pas porté sous Windows. Or, nos machines professionnelles sont coincées sous MS Windows et on ne voit pas poindre de changement dans le bon sens dans ce ministère ! On s’efforce de ne pas pousser nos utilisateurs à acheter des licences Access en faisant, quand c’est possible, des applications qui marcheront avec le « lecteur » gratuit Runtime. Chers amis, il n’est pas interdit de lire la suite de cette dépêche…

Les outils que nous avons déjà produits

  • MobiliSCO : gestion des voyages pédagogiques, notre grand succès, avec 30 % des établissements du pays qui l’ont déjà téléchargé ;
  • GemaSCO : gestion des manuels scolaires ;
  • Bourse.beta : dématérialisation de la demande de bourse en collège ;
  • Cogefi : analyse financière automatisée ;
  • TrombinoSCO : gestion des photos des élèves (trombinoscopes, cartes de lycéen…) ;
  • DossierSCO : dossiers d’inscription à l’établissement pré‐remplis (le logiciel est encore instable, contactez‐nous pour le tester).

Plein d’idées, pas de moyens pour les réaliser

Le fait d’avoir obtenu, à l’été 2015, le premier prix national du concours de l’innovation déjà cité n’a rien changé : nous développons pour l’essentiel la nuit, pendant les vacances. Lorsque l’un d’entre nous a réussi à mettre la main sur un stagiaire capable de participer, tout de suite ça s’est vu sur le rythme de développement. Nous manquons cruellement d’un peu de ressources pour faire ce boulot, et on n’arrive pas à se faire entendre, à faire comprendre qu’il y a moyen pour presque rien de faire bouger les lignes dans les usages de milliers de fonctionnaires actuellement mal employés à faire un boulot inefficace et sans intérêt.

D’où notre tentative de pétition en ligne : le Manifeste agile pour l’éducation a pour but de nous faire remarquer de notre propre ministère qui nous ignore, et de montrer au nouveau secrétariat d’État au numérique que nous n’allons pas en rester là. Alors, si tout cela vous semble en valoir la peine, lisez et signez cette pétition !

Lire les commentaires

par Intendant_zonard, ZeroHeure, Davy Defaud, Nÿco, Benoît Sibaud

DLFP - Dépêches

LinuxFr.org

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