Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Juin 2011 -
Plus d’un an après la sortie de l’alpha 2, le 18 juin 2011, le projet Haiku annonce la sortie tant attendue de l’alpha 3, qui vise à consolider les acquis déjà développés lors des précédentes sorties :
stabilité : moins de plantages aléatoires, même si les précédentes sorties étaient déjà relativement stables ;
- compatibilité matérielle :
amélioration de la prise en charge pour l’IO-APIC, l’ACPI, les pilotes vidéo, réseau, et USB ;
utilisation de Gutenprint pour les imprimantes ;
gestion de l’extension d’adresse physique (PAE) pour permettre de dépasser 4 Gio de RAM.
amélioration du confort de l’utilisateur :
- inclusion d’une sound font légère et efficace (par Tim Brechbill), permettant enfin la lecture de musique MIDI ou pour des applications tierces comme les jeux, comme quoi c’est parfois utile de discuter avec les développeurs ;
- amélioration de la gestion des fenêtres, permettant la navigation entre elles via les onglets, comme sur FluxBox ou KDE 4, ainsi que le redimensionnement avec des raccourcis claviers ;
- amélioration de la gestion d'IMAP, et réécriture du Mail KIT ;
- amélioration de l’interface de plusieurs composants logiciels de base (notamment BootManager, DiskUsage, MediaPlayer, ShowImage…).
Il y a malgré tout quelques restrictions notables, mais qui n’empêchent pas forcément l’utilisation d’Haiku au quotidien :
- seul le chiffrage WEP est possible en Wi‐Fi ;
- pas de gestionnaire de paquets, mais le script
« installoptionalpackage »
permet néanmoins d’ajouter de nombreuses applications, et un packagefs est en cours de développement. De plus, le script haikuporter
est en cours de réécriture ;
- le développement de TiltOS, une distribution indépendante d’Haiku axée utilisateur Unix, semble au point mort.
En tout, plus de 950 bogues ont été corrigés depuis la version R1A2.
En revanche, le port de Qt pour Haiku, parfois décrié par ceux très attachés à la philosophie Haiku (se résumant à « mieux vaut un logiciel natif qu’un portage rapide et mal intégré »), se porte bien, et la version de Qt 4.7.3 optimisée pour Haiku R1A3 est sortie le 14 juin dernier.
En outre, cette année encore, 8 étudiants vont contribuer au projet dans le cadre du Google Summer of Code, par exemple sur les additions invitées pour VirtualBox, le portage de ZFS, ou la prise en charge des Webcams UVC.
NDLR : merci à François Revol pour l’aide lors de la rédaction de cette dépêche, ainsi que plus généralement pour son implication dans le développement d’Haiku.