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Suport technique et veille technologique

Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.

C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...

Les logiciels libres

L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.

Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.

Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.

Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.

DLFP - Dépêches  -  RISC OS libéré

 -  Novembre 2018 - 

RISC OS est un système développé par Acorn, créateur de l’architecture ARM, pour ses ordinateurs Archimedes.

Bien qu’Acorn ne fabrique plus d’ordinateurs depuis longtemps, le système d’exploitation est toujours en développement. Les sources étaient en accès public (pour certaines versions) mais pas sous une licence libre, c’est maintenant chose faite.

RiscOS open

Historique de RISC OS

La première version de RISC OS date de 1987. À l’époque, le système s’appelle Arthur (il s’agirait d’une contraction de « A RISC OS by Thursday », « Il nous faut un système d’exploitation RISC avant jeudi », référence au temps laissé aux développeurs pour boucler le projet).

Le système propose une interface graphique, du multitâche coopératif, un interpréteur BASIC. Les versions originales occupent 512 kibioctets de mémoire morte dans les ordinateurs Acorn.

Il équipera toutes les machines basées sur les processeurs ARM fabriquées chez Acorn, jusqu’à la faillite de cette dernière en 1998. Cependant, Acorn avait aussi accordé des licences d’utilisation à d’autres entreprises qui ont ensuite repris le développement. PACE (un fabricant de set‐top‐boxes) dispose d’une version des sources qu’il utilise dans ses produits, tandis que l’entreprise RISC OS Ltd. est créée pour reprendre le développement du système pour les ordinateurs de bureau (donc avec une interface graphique classique).

Parallèlement, Castle Technologies, qui produisait les machines d’Acorn, récupère la marque Acorn et l’autorisation de continuer à produire du matériel sous cette marque. D’abord ce seront les mêmes machines, puis à partir de 2002, de nouveaux ordinateurs de sa propre conception.

Cependant, Castle Technologies continue d’utiliser les versions de RISC OS héritées d’Acorn. Cela ne plaît pas du tout à RISC OS Ltd., et les deux entreprises se lancent dans une guerre de licences pour savoir qui a vraiment les droits sur RISC OS.

RISC OS Ltd. continue à fournir des mises à jour pour les machines existantes (ce sont les versions 4.x de RISC OS), tandis que Castle Technology développe pour ses nouvelles machines les versions 5.x. Cette version 5 permet d’utiliser RISC OS avec un processeur dont le bus mémoire est sur 32 bits (les premiers processeurs ARM n’ayant qu’un bus mémoire de 26 bits).

Castle Technology rachète à PACE les droits dont il dispose sur RISC OS en 2003, et les sources sont publiées à ce moment, mais pas sous licence libre. Ceci permettra de porter le système sur différents matériels ARM, tels que la Pandora, la Beagle Board ou le Raspberry Pi.

Pendant ce temps, RISC OS Ltd. travaille également à une version 32 bits de sa version, ce sera RISC OS 6.x. Mais peu de matériel fonctionnera avec cette version, aujourd’hui presqu’abandonnée.

De son côté, Castle Technology ne s’en sort pas beaucoup mieux. Il ne peut plus produire les machines conçues par Acorn, car les composants ne sont plus disponibles. Les nouveaux systèmes basés sur le travail de PACE ont également leur lot de problèmes puisqu’ils ne sont pas RoHS (directive européenne interdisant l’utilisation de soudure au plomb, ce qui nécessite des composants matériels adaptés). L’entreprise est en difficulté financière et n’est plus en mesure de produire du nouveau matériel.

En 2016, une nouvelle entreprise est formée, il s’agit de RISC OS Developments Ltd. Elle rachète RISC OS à Castle Technology et, ensuite, publie les sources sous licence Apache 2.0. Après trente ans, le système RISC OS est donc enfin entièrement libre !

Pourquoi RISC OS aujourd’hui ?

RISC OS est un système très léger, une installation complète occupe moins de 4 Mio. Il peut s’installer en mémoire Flash (à côté de u-boot) pour un démarrage très rapide.

Le système est assez simpliste : multitâche coopératif, peu de protection mémoire. Il est donc intéressant de l’utiliser pour de la programmation presque « bare metal » avec un accès direct au matériel. Les applications disponibles sont en fonction des limitations du système. Le seul navigateur Web est NetSurf, par exemple.

RISC OS a également trouvé des applications à la BBC pour l’affichage de certains jeux télévisés, dont « Qui veut gagner des millions ? ». On le trouve également utilisé dans l’affichage des horaires aux arrêts de bus dans certaines villes.

Enfin, RISC OS est fourni avec une version du BBC BASIC, qui permet de démarrer la programmation avec un langage simple d’accès.

Le matériel utilisable

Presque tous les ans depuis 1987, au moins une nouvelle machine compatible avec RISC OS est apparue. Les plus populaires aujourd’hui sont le Raspberry Pi 3, la BeagleBoard et la Pandora.

Certains fabricants proposent des ordinateurs dédiés, permettant d’avoir une machine plus rapide grâce, par exemple, à l’utilisation de SATA pour connecter un SSD (plus rapide qu’une carte SD).

Pour le Raspberry Pi, la distribution NOOBS permet d’installer et de démarrer facilement RISC OS.

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par pulkomandy, Davy Defaud, BAud, Florent Zara, Trollnad Dump

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