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Suport technique et veille technologique

Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.

C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...

Les logiciels libres

L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.

Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.

Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.

Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.

DLFP - Dépêches  -  Un ASIC conçu intégralement avec des logiciels libres

 -  Juin 2019 - 

Un ASIC (application‐specific integrated circuit, en anglais) est un circuit intégré d’électronique numérique conçu pour une application spécifique et qui ne peut être modifié une fois produit. Un ASIC est à mettre en opposition avec le FPGA qui lui est un circuit intégré d’électronique numérique que l’on peut reconfigurer à l’infini.

Les FPGA sont très liés aux ASIC. En effet, la plupart des outils utilisés en FPGA pour la synthèse HDL, la preuve formelle, le placement routage ou l’analyse des timings sont les mêmes que ceux à destination des ASIC. Seules les bibliothèques et les configurations changent. La grosse différence (de taille) avec les FPGA c’est que l’ASIC n’est pas reconfigurable, et les « frais d’initialisation » sont très élevés. Les délais de production sont également très longs (on parle en trimestres voire en semestres de délais).

Avec de telles contraintes, on comprend pourquoi les développeurs ne se mouillent pas trop avec des logiciels exotiques et restent sur ceux qu’ils connaissent. Vu les tarifs de production, le coût des licences des logiciels est assez négligeable. Pourquoi « grenouiller » avec des outils libres dans ce cas ?

Toutes ces contraintes n’ont pas découragé Tim Edwards de se lancer intégralement avec des outils libres dans la conception et la fabrication d’un microcontrôleur.

Synoptique du Raven avec ses différents périphériques

C’est comme cela qu’est né le Raven, un microcontrôleur basé sur un cœur picoRV32 (conçu par Clifford Wolf) et réalisé principalement avec les outils qflow d’opencircuitdesign.com :

  • synthèse Verilog : yosys et ABC ;
  • analyse statique des timings : vesta ;
  • placement : graywolf ;
  • routage : qrouter ;
  • layout & DRC : magic ;
  • LVS : netgen ;
  • simulation Verilog : Icarus Verilog ;
  • cosimulation (pour les parties analogiques) : ngspice et Icarus ;
  • génération des masques : magic.

Grande surprise quand on se plonge dans ces outils libres : beaucoup sont très vieux. Les pages Web de ses outils sont encore codés en web95 avec des frames et autre fonds hideux datant de l’époque FrontPage. Pourtant à y regarder de plus près, ces outils semblent toujours activement maintenus. Mais alors pourquoi aucun fondeur FPGA ne les proposent dans leurs IDE ?

Une première série du microcontrôleur gravé en 180 nm a été produite en mai 2018. Le composant est désormais fonctionnel avec les caractéristiques suivantes :

  • cadencé à 100 MHz ;
  • 16 GPIO ;
  • 2 ADC ;
  • 1 DAC ;
  • 1 comparateur ;
  • alarme de température ;
  • oscillateur RC de 100 kHz ;
  • fonctions configurables pour les sorties GPIO ;
  • interruptions configurables sur les entrées GPIO ;

Vue « silicium » du Raven, un microcontrôleur RISC-V conçu avec des outils libres

Il n’est pas possible d’acheter le composant pour se faire un montage chez soi pour le moment. En revanche, l’« IP » est disponible dans la bibliothèque du fondeur efabless et peut être utilisée comme base pour réaliser son propre composant selon les besoins.

Commentaires : voir le flux atom ouvrir dans le navigateur

par martoni, palm123, ZeroHeure, Davy Defaud, Pierre Jarillon, Benoît Sibaud, jona

DLFP - Dépêches

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