Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Juillet 2019 -
Il y a un peu plus d’un an, on vous présentait le projet XCP-ng, un hyperviseur de virtualisation basé sur Citrix XenServer et Xen. La dernière version de l’hyperviseur, XCP-ng 8.0, est disponible depuis peu et apporte de nouvelles fonctionnalités, des mises à jour de sécurité et la prise en charge de systèmes de fichiers bien connus. L’occasion de faire un point rapide sur la solution.
Rappel
Si vous vous intéressez au monde de la virtualisation, vous avez probablement entendu parler de Citrix XenServer (maintenant appelé Citrix hypervisor). En pratique, il s’agit de l’un des hyperviseurs de virtualisation à destination des entreprises et des centres de données les plus populaires au monde.
Bien qu’officiellement Open Source, Citrix a imposé en fin d’année 2017 des restrictions particulièrement contraignantes dans la version gratuite de XenServer et a également supprimé des fonctionnalités de la version gratuite pour les réserver aux utilisateurs disposant de l’une des licences payantes. En pratique, les utilisateurs de cette version de XenServer se sont subitement retrouvés dans l’incapacité d’ajouter plus de trois machines dans un pool ou de migrer des données en temps réel. En parallèle de ces restrictions, le manque de documentation officielle et l’accès parfois difficile aux dépôts de fichiers rendaient quasi impossible aux utilisateurs la tâche de compiler XenServer depuis les sources.
Dès avril 2018, après une campagne Kickstarter largement financée par des entreprises et des particuliers, XCP-ng a été la réponse à la nouvelle politique de Citrix. XCP-ng était initialement une divergence (fork) de XenServer, offrant la grande majorité des fonctionnalités de XenServer gratuitement et s’accompagnant d’une offre de support payant destinée aux entreprises voulant couvrir leur infrastructure avec du support professionnel. XCP-ng n’a cessé de se développer depuis sa première version, XCP-ng 7.3, et sa version la plus récente, XCP-ng 8.0 est disponible depuis le 25 juillet.
Pour en apprendre plus sur XCP-ng, vous pouvez visiter le site officiel.
XCP-ng 8.0
Les principales nouveautés de la version 8.0 de XCP-ng sont :
- la prise en charge de ZFS dans XCP-ng, basée sur ZFS on Linux 0.8.1 ; l’installation se fait à l’aide d’un
yum install zfs
;
- la prise en charge des systèmes de fichiers ext4 et XFS (fonctionnalité encore expérimentale) ;
- le gestion des systèmes en mode UEFI ;
- une mise à jour du noyau Xen (4.11), du paquet CentOS (7.5) et du noyau Linux (4.19) ;
- le support de nombreux paquets pratiques (comme htop, cryptsetup, iftop, tmux, lshw…) ;
- des mises à jour de sécurité contre les failles MDS ;
- une version réécrite intégralement en C de l’emu-manager (pas ou peu d’impact côté utilisateur, mais utile côté développeur) ;
- une fonctionnalité pour déployer rapidement Xen Orchestra, l’interface de gestiopn Web dédiée à XCP-ng.
Pour rentrer dans le détail, vous pouvez consulter l’article de blog pour XCP-ng 8.0, mais également celle de la version candidate qui comprenait déjà pas mal d’informations.
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