Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Novembre 2019 -
Blackbird est une entreprise américaine qui fait partie de la catégorie « chasseur de brevets » (patent troll, en anglais), et pas n’importe laquelle, puisqu’elle est l’une des plus actives dans le domaine.
Les chasseurs de brevets achètent des brevets pour ouvrir des procès aux entreprises les enfreignant, le but est purement lucratif. La justice américaine étant ce qu’elle est, il est préférable pour une entreprise même innocente, d’éviter de payer les frais d’avocat et trouver un accord à l’amiable avec le chasseur de brevets, c’est moins onéreux et plus rapide.
Blackbird a voulu jouer le même jeu que d’habitude avec Cloudflare, en ouvrant sa cent‑huitième action en justice, à propos du brevet « Providing an Internet third party data channel », qu’ils ont précédemment acquis pour 1 US$.
Malheureusement pour Blackbird, Cloudflare a décidé de se défendre de manière exemplaire.
Dans un projet de défense nommé « Project Jengo », Cloudflare a rassemblé, à l’aide de « bug bounty », le maximum de « prior art » rendant invalide lesdits brevets. Un prior art est une preuve que l’invention dudit brevet était déjà utilisée précédemment la création du brevet, ou, bien connu de tous, rendant le brevet invalide. Et Cloudflare ne s’est pas arrêté aux brevets les concernant, il a voulu rendre invalides tous les brevets de Blackbird Technologies.
Plus surprenant dans une défense de la sorte, la communication extensive a été largement publique, comme sur le blog de Cloudflare, ce qui a permis de récupérer rapidement des centaines de « prior art », mais aussi d’aider de multiples autres compagnies à se défendre contre Blackbird Technologies.
Au‑delà de la défense, une riposte contre le système des chasseurs de brevets a pris forme par la suite, avec une plainte de Cloudflare contre Blackbird concernant le professionnalisme de Blackbird. Les avocats sous serment, censés représenter une certaine justice, n’ont pas le droit de créer des actions judiciaires pour s’enrichir. Sachant que les brevets ont été achetés pour 1 US$, et Blackbird étant composé majoritairement d’avocats, nous comprenons rapidement la magouille pour essayer de rendre légitimes les actions en justice de Blackbird concernant ses brevets.
En temps de guerre économique, voir une victoire de l’éthique fait plaisir. Si vous voulez avoir plus de détails sur l’histoire, vous pouvez suivre les liens (en anglais) et « duck duck goer » par vous‑même. 🙂
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