Greboca  

Suport technique et veille technologique

Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.

C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...

Les logiciels libres

L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.

Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.

Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.

Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.

DLFP - Dépêches  -  GIMP 2.10.24: version cartographe

 -  Avril 2021 - 

GIMP 2.10.24 est principalement une version corrective qui une fois encore améliore beaucoup le support des formats de fichier.
Nouveautés notables :

  • magnétisation hors-canevas ;
  • métadonnées GeoTIFF (informations de géoréférencement utilisées par les cartographes, ajoutées dans les fichiers TIFF) ;
  • beaucoup d’améliorations dans l’éditeur et afficheur de métadonnées ;
  • beaucoup de formats de fichiers mieux gérés : HEIF, PSP, TIFF, JPEG, PNG, PDF, DDS, BMP, PSD ;
  • une nouvelle opération la « Negative Darkroom » pour simuler l’agrandisseur depuis des scans de films négatifs ;
  • l’importation d’image Raw peut se faire via darktable 3.6 et plus ;
  • nouvelle traduction en kabyle.

Wilber le cartographe — Wilber and co. comics strip
« Wilber le cartographe » par Aryeom, Creative Commons by-sa 4.0 — GIMP 2.10.24 prend en charge GeoTIFF

Sommaire

Au cœur du code

Magnétisation hors du canevas

C’est le changement le plus intéressant, bien qu’il y en ait d’autres dans le code central. Depuis GIMP 2.10.14, nous pouvons afficher l’espace hors canevas. Désormais, beaucoup de choses peuvent être effectuées hors du canevas, même si tout n’est pas encore possible. Ce changement est dans la continuité de ce travail initial, vous permettant de magnétiser plusieurs outils sur les guides, grilles et vecteurs en dehors du canevas.
Snapping to guide/grid/vectors off-canvas made possible - GIMP 2.10.24

Gestion des métadonnées

Beaucoup de travail a été fait sur les métadonnées, surtout pour en améliorer la prise en charge et corriger plein de bugs.
L’éditeur et visualiseur de métadonnées a reçu beaucoup d’attention pour le rendre plus fiable, notamment sur des cas particuliers (comme la duplication de balises), mais aussi sur la correspondance entre balises similaires IPTC et XMP, sur une meilleure gestion de l’encodage, etc.
Les données GPS sont gérées avec plus de précision, des bulles d’aide et un meilleur formatage.
Beaucoup reste à faire pour améliorer les métadonnées bien que nous soyons en bonne voie. C’est une partie peu visible du développement, mais chronophage et donc ingrate, tout en étant indispensable pour ceux qui utilisent les métadonnées. On tient donc à remercier Jacob Boerema qui travaille inlassablement là-dessus depuis des mois.

Formats de fichiers

GeoTIFF

Une histoire qui commence avec une conférence d’Adam Cox de l’Université de l’État de Louisiane sur l’utilisation de GIMP pour améliorer les cartes historiques — malgré la perte des métadonnées GeoTIFF qui rendait le processus un peu pénible. La conférence a déclenché un rapport de bug puis un patch de Ruthra Kumar (un contributeur occasionnel) et une relecture du code par l’équipe. Le tout en deux mois !
Maintenant GIMP importe puis exporte en retour les balises GeoTIFF. Attention, aucune logique sémantique n’est implémentée, GIMP ne met pas de sens dans ces métadonnées : les métadonnées importées sont recopiées en sortie sans être corrigées par GIMP. Faites particulièrement attention si elles contiennent des références géographiques, parce que des transformations (géométrie ou résolution de l’image par exemple) pourraient les rendre obsolètes. C’est à vous de savoir ce que les données référencent et comment conserver leur signification.
Dans la boite de dialogue, l’option d’export sera disponible seulement s’il y avait des métadonnées GeoTIFF à l’importation :
Save GeoTIFF metadata as imported - GIMP 2.10.24
Cette jolie petite histoire montre une fois de plus le pouvoir du Logiciel Libre, qui est avant tout un logiciel fait par vous-même. Tout contributeur fait partie de l’équipe GIMP ! 🤗
NB : les plus attentifs auront noté que cette fonction était disponible dans la version de développement 2.99.4. On l’a décrite pour la 2.10.24 parce que c’est la première version stable avec le support de GeoTIFF.

Améliorations sur plusieurs formats d’image

Comme dans notre version stable précédente, on a poursuivi le travail sur les greffons de format de fichiers.

  • TIFF s’améliore dans la gestion du multi-page, et dans plein de cas particuliers comme les images TIFF 2 ou 4 bits ou l’ouverture de fichiers non conformes, etc.
  • HEIF fait un export sans pertes visibles en utilisant libheif 1.10 ou plus récente. On détecte séparément à l’exécution le support d’HEIC et AVIF, ce qui permet de compiler le greffon avec seulement l’un des codages.
  • PNG ignore maintenant un offset de calque à 0, métadonnée que certains logiciels enregistrent systématiquement, supprimant ainsi des dialogues inutiles.
  • JPEG avertit plus clairement quand l’enregistrement de certaines métadonnées échoue.
  • BMP charge maintenant les images avec une grande profondeur de couleur, notamment celles à 24 bits par pixel ; de plus, GIMP arrive à récupérer certains fichiers BMP non conformes ayant une valeur de compression invalide stockée dans l’en-tête.
  • PDF propose en option d’inverser l’ordre des couches à l’import (c’était déjà le cas dans l’export) et permet l’importation des images avec une résolution décimale (DPI).
  • DDS (DirectDraw Surface) a reçu plusieurs corrections pour la compression BC5. De plus, GIMP peut maintenant détecter des images qu’il a précédemment mal exportées et les corriger lors du chargement.
  • Raw est toujours délégué à des dématriceurs évolués tels que darktable ou RawTherapee. L’API du premier est en chantier, et bien que darktable 3.6 ne soit pas encore sorti, GIMP est déjà compatible avec cette version. C’est pourquoi GIMP 2.10.24 fonctionnera avec le futur darktable.

Nouvelle traduction

Une langue de plus est disponible dans GIMP : le kabyle. C’est un début de traduction puisque seulement 18% de la branche stable est traduite (et 32% de la branche de développement !), mais on peut déjà remercier les nouveaux traducteurs, pour fournir GIMP à encore plus de gens. Ça rend GIMP disponible dans 82 langues en plus de l’anglais ! Les traducteurs sont aussi des contributeurs dont le formidable travail n’obtient ni la visibilité ni les remerciements qu’ils méritent. Alors merci à eux !

GEGL et babl

Comme d’habitude, des nouvelles versions de babl (0.18.6) et GEGL (0.4.30) accompagnent cette sortie.

Les changements en bref

Notre moteur d’encodage de pixels et de conversion d’espace de couleurs, babl 0.1.86, permet maintenant la création d’espaces babl (représentation d’un espace de couleur dans babl) depuis les classes d’entrées de profils ICC et il améliore le multi-threads.
De son côté, GEGL 0.4.30 améliore ses tests et les opérations suivantes : jpg-load, png-load, tiff-load, rgbe-load, color-reduction, fattal02 et paint-select. Cette dernière opération a été introduite pour le nouvel outil Paint Select dont on aura l’occasion de reparler à la prochaine version de développement.

Chambre noire pour négatifs

En plus des améliorations, une nouvelle opération très intéressante est apparue dans GEGL grâce à Jonny Robbie : negative-darkroom.
C’est un outil pour les photographes qui utilisent une technique hybride de développement photo : après avoir scanné un film négatif, cette opération crée une image positive (inversée du scan) en simulant le développement via un agrandisseur en chambre noire avec différents paramètres d’exposition et plusieurs papiers photo.
Negative Darkroom operation in GEGL 0.4.30 / GIMP 2.10.24
Comme GIMP détecte toutes les opérations GEGL, elles sont automatiquement disponibles dans le menu générique des outils GEGL. Vous trouverez celle-ci dans le menu Outils > Opérations GEGL… en choisissant « Chambre noire négative (negative-darkroom) » dans la liste.
Aucune boite de dialogue spécifique n’a été créée pour l’instant, il faudra attendre une future version de GIMP pour améliorer l’utilisation de l’outil.

Version minimum de babl dans GEGL et GIMP

La version minimum de babl pour GEGL a été rétrogradée à la 0.1.78 (comme déjà le cas dans GIMP) parce que les nouvelles versions ont besoin d’un meson plus récent pour être compilées, lequel n’est pas disponible dans plusieurs distributions. Pour que tout le monde bénéficie des nouvelles versions de GEGL et GIMP nous avons choisi de ne pas incrémenter la version minimum, mais nous insistons pour que les empaqueteurs utilisent la dernière version de babl si possible. Il y a plein de corrections et d’améliorations dans les versions récentes.

Télécharger GIMP 2.10.24

Comme d’habitude, GIMP 2.10.24 est disponible sur le site officiel de GIMP (gimp.org):

  • Le flatpak Linux est déjà publié, ceux l’ayant précédemment installé devraient donc se voir proposer une mise à jour par leur gestionnaire de logiciels (ou depuis la console: flatpak update org.gimp.GIMP). NB : GIMP en format flatpak n’est disponible que pour x86_64 et AArch64 (versions 64 bits des architectures x86 et ARM). i386 (x86 32 bits) a été sorti de l’environnement d’exécution Freedesktop il y a quelque temps déjà. C’est maintenant ARM (32 bits) qui est abandonné (bien que des matériels ARM 32 bits sortent encore, ou que des machines ARM 64 bits soient fréquemment livrées avec un OS 32 bits). Nous avons essayé de prolonger ces versions 32 bits le plus longtemps possible, mais le dernier runtime disponible étant en fin de vie, leur abandon était le seul choix raisonable. Par conséquent, la dernière version du flatpak i386 est 2.10.14, et celle du flatpak ARM est 2.10.22 (Elles ont été respectivement téléchargées quelques milliers de fois et un peu plus de 400 fois).
  • L’installeur Windows est disponible dès maintenant. La plupart des miroirs le proposent, mais pas encore tous. Si le téléchargement échoue, re-cliquez sur le bouton Télécharger.
  • Le paquet DMG pour macOS sera publié d’ici quelques jours, dès que son mainteneur aura trouvé le temps nécessaire.

À suivre…

Le développement continue de manière intensive et on voit bien le basculement vers GIMP 3 à mesure que les versions 2.10.x deviennent plus robustes et contiennent moins de nouveautés (même si on continue à rétroporter des nouveautés quand ça peut être fait sans trop de travail).
On vous donnera plus de détail sur cet aspect du développement à la sortie de la prochaine version de développement 2.99.6.

Enfin, n’oubliez que vous pouvez faire un don au projet GIMP ou financer directement certains développeurs, c’est un moyen d’aider en retour et d’accélérer le développement de GIMP.

En particulier nous rappelons que vous pouvez financer directement le mainteneur de GEGL sur Patreon ainsi que le projet de film libre "ZeMarmot" sur Patreon, Tipeee ou Liberapay, projet grâce auquel je développe GIMP depuis maintenant plusieurs années, et par lequel je suis même devenu depuis un an le plus gros contributeur.

Épilogue: je deviens co-mainteneur de GIMP

Note: extrait de notre dernier article sur Patreon et Tipeee pour le projet ZeMarmot — traduction ci-dessous par le contributeur gillux à partir de la version que j’avais écrite en anglais.

Une responsabilité

La nouveauté, cela dit, c’est que j’ai (Jehan) été officiellement nommé co-mainteneur de GIMP par Mitch (notre super mainteneur) ! Comme dit dans un article précédent, j’avais déjà préparé intégralement la précédente version de développement (GIMP 2.99.4), mais cette fois, on m’a demandé de mettre mon nom dans le fichier me donnant le rôle de mainteneur du code source, pour que je puisse taguer cette nouvelle version. Une sorte de dernier coup de tampon pour dire « Je valide ! ».

C’est extrêmement touchant pour moi. Il y a près de neuf années, lorsque j’ai fait mon premier correctif pour GIMP, jamais je n’aurais imaginé que l’on m’en confierait un jour la maintenance. GIMP a toujours été une grande figure du logiciel libre. Mais j’ai surtout compris au fil des années que c’est bien plus que ça. C’est un véritable logiciel collaboratif. J’avais contribué à d’autres projets en soumettant des correctifs à droite à gauche, mais c’est la première fois que je me suis senti pleinement le bienvenu au sein d’un projet de logiciel libre (accueilli par des personnes bienveillantes qui ne m’ont pas considéré comme un oiseau de passage, mais qui souhaitaient me voir rester). On m’a très rapidement donné le droit de faire “push”, invité à des événements, tout ça dans une atmosphère très conviviale, très loin de tout baratin marketing. C’est aussi une des équipes les plus inclusives que j’ai jamais vues, avec toutes sortes de personnes qui s’acceptent simplement, telles qu’elles sont. De plus, toutes les grandes questions techniques sont débattues avec les autres contributeurs, même les nouveaux venus, et même les anciens qui ne contribuent plus tellement au code (mais qui sont toujours là), avec les développeurs comme les non-développeurs. Pas de hiérarchie, que des décisions horizontales dans le respect des contributeurs. Voilà pourquoi je considère GIMP comme un véritable logiciel libre collaboratif.

La seule chose que nous n’accepterons pas, c’est ceux qui sont méchants avec les autres. C’est la chose qui, par-dessus tout, m’importe le plus (oui, même plus que les compétences) et l’une des choses que je continuerai à défendre en tant que co-mainteneur.

Comment cela a-t-il commencé

Pour l’anecdote, tout a commencé quand Aryeom et moi testions GIMP (à l’époque, en 2011-2012, Aryeom était en dernière année d’école des beaux-arts de l’animation, très habituée à utiliser certains logiciels propriétaires de graphisme) et rencontrions des problèmes avec. Nous avons commencé par envoyer quelques correctifs. Nous avons alors été si bien accueillis que nous en avons envoyé davantage, et avons même tenté de petits projets. En dehors de quelques illustrations et posters, le premier projet animé que nous avons tenté avec GIMP fut cette petite interview animée de Firefox, après avoir gagné un prix au concours vidéo de Mozilla (même si la vidéo du concours a été faite avec des logiciels propriétaires, l’« interview » elle-même fut intégralement dessinée et animée avec GIMP). Ensuite, Aryeom voulait essayer d’autres choses et elle a créé cette deuxième vidéo par rotoscopie, intégralement dessinée avec GIMP. Tout cela s’est passé en 2013. Principalement des créations expérimentales, pour le plaisir, tandis que les productions payées d’Aryeom continuaient à être faites avec des logiciels propriétaires.

Passons directement à 2015, lorsque nous avons commencé à réfléchir à faire un truc plus conséquent avec GIMP. Soyons clairs d’entrée de jeu : nous l’avons regretté plus d’une fois. Nous savons mieux que personne que nous avons eu les yeux plus gros que le ventre. Nous le savons tous, car c’est toujours d’actualité (depuis beaucoup plus longtemps que prévu). Pendant cette période, Aryeom et moi sommes tous les deux passés par des phases d’extrême fatigue, de stress intense, parfois proches de la dépression, nous demandant où nous allions avec ce projet (presque pas rémunérés, nous devons souvent accepter d’autres boulots pendant de longues périodes, tout en travaillant sur ZeMarmot sur notre temps libre), gagnés parfois même par un sentiment d’échec. Malgré tout, nous n’avons jamais vraiment abandonné, car nous avions fait la promesse de sortir quelque chose. Nous savons maintenant que ce ne sera pas ce que nous espérions, mais nous tenons tout de même à arriver à un résultat. Cela vaut à la fois pour Aryeom et pour moi.

Pour Aryeom, c’est un travail extrêmement fatigant et éprouvant. Je sais qu’elle n’aime pas en parler, parce qu’elle est plutôt réservée et déteste donner l’impression de se chercher des excuses, alors je me permets de le faire pour elle. Le fait est que l’animation est déjà un travail lent et difficile lorsqu’il est effectué par toute une équipe de centaines de personnes avec des dizaines de millions d’euros. Là, elle n’a ni l’équipe ni le financement ; et elle travaille avec un logiciel qui n’a pas été conçu initialement pour l’animation, qu’en même temps nous améliorons et modifions (ce n’est pas un produit fini d’une grande entreprise dotée de dizaines de développeurs à plein temps), avec moi, développeur maladroit, aux prises avec le code. C’est d’autant plus difficile et on se sent seul. D’ailleurs, n’hésitez jamais à lui dire un petit mot gentil, car elle a souvent peur que les gens soient déçus d’elle.

Pour ma part, j’ai réécrit tant de fois mon code pour l’animation que je ne compte même plus les milliers de lignes de code et les semaines de travail que j’ai jetés à la poubelle. Et il n’est toujours pas dans le code de GIMP (oui, j’ai énormément de choses à montrer, mais pas ce gros morceau). Pas terrible ! Aryeom comme moi sommes assez perfectionnistes, ce qui est parfois problématique.

Bref, quand Mitch m’a dit que j’étais de toute façon mainteneur, et que nous l’avons officialisé en modifiant un fichier, c’était une excellente et requinquante nouvelle, après toutes les difficultés que nous avons traversées pendant lesquelles nous nous demandions parfois à quoi bon continuer. C’est notamment quand nos contributions sont appréciées et qu’une valeur leur est reconnue que parfois on se dit que ça vaut le coup de continuer. C’est là une de ces petites choses qui font que la vie vaut la peine d’être vécue. 💌

À propos, en ce qui me concerne, je considère Aryeom comme tout aussi responsable de la maintenance de plein de choses dans GIMP que moi. Évidemment, son nom n’apparaît pas tant dans les logs que le mien, mais la réalité est que tout a commencé avec elle et continue encore avec ses propositions et conseils réguliers pour GIMP. Jour après jour ! 😂 Alors qu’elle aurait pu mener une vie ordinaire, comme la plupart des animateurs de gros studios, utilisant seulement des logiciels onéreux et touchant de très hauts salaires, elle a choisi de m’accompagner pour faire de petits projets copyleft sur un logiciel collaboratif avec une poignée de développeurs sur leur temps libre, parce que nous souhaitions que tout le monde profite de nos productions artistiques et logicielles plutôt que de nous faire un max de pognon sur le dos de la société. Alors oui, elle mérite ce titre de co-mainteneuse pour toutes ces années passées à améliorer GIMP dans l’ombre avec un très maigre salaire. Et ce, sans l’ombre d’un doute ! 😃

Nous comptons faire bon usage du titre de co-mainteneurs de GIMP, pour de longues années, espérons-le ! (Pas pour toujours sur ZeMarmot bien sûr, nous ferons sûrement d’autres projets sympas plus tard, plus petits et moins stressants !)

Pardonnez-moi cette digression sur de vieilles histoires, tout cela m’a quelque peu ému et m’a donné envie de vous raconter comment nous avions commencé à travailler sur GIMP. Je voulais aussi vous remercier, vous tous, encore une fois ! 💕

NdM. : toutes nos félicitations à vous, Aryeom & Jehan, de la part de la part de l'équipe LinuxFr.org (ce n'est même pas une figure de style, cela a été discuté lors de l'assemblée générale de l'association LinuxFr à laquelle toutes les équipes admin / modération / animation étaient conviées). Vos contributions sur GIMP, sur ZeMarmot, vos dépêches sur le site et le logo ZeMarmot (qu'arbore le site pour l'occasion) sont grandement appréciées. Et ceux qui vous ont croisé à l'occasion de stands et autres conférences apprécient aussi vos qualités humaines.

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