Greboca  

Suport technique et veille technologique

Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.

C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...

Les logiciels libres

L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.

Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.

Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.

Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.

DLFP - Dépêches  -  Quel téléphone (plus ou moins) libre en 2021 ?

 -  Mai 2021 - 

Nous terminons notre tour du monde des systèmes d’exploitation libres pour smartphones avec la partie matérielle : quel appareil se procurer pour rouler un OS libre en 2021 ?

Si le critère principal est le logiciel libre, et a priori pour les libertés individuelles et le respect de sa vie privée, nous savons que d’autres critères peuvent rentrer en ligne de compte.

La lectrice ou le lecteur de LinuxFR.org étant exigeant·e et irréductible, les critères secondaires pourront être, selon les personnes : réaliser de belles photos (choix de photophones), s’assurer une bonne autonomie, maîtriser son budget, limiter les nuisances environnementales (Fairphone, téléphone de seconde main…), etc.

Nous tenterons de lui donner quelques pistes à travers les trois parties de cette dépêche : les téléphones DIY, les téléphones ouverts, les téléphones grand public pouvant rouler un OS libre.

Nokia 8810, le téléphone à clapet de Matrix
Crédits : Warner Bros (Matrix, 1999)

Sommaire

Les téléphones ouverts DIY

Base Arduino : l’ArduinoPhone

L'ArduinoPhone (EN) est un téléphone DIY conçu autour de la plateforme Arduino, bien connue des bricoleurs.

Ses caractéristiques principales sont :

  • connectivité GPRS
  • Horloge, appels téléphoniques, SMS
  • Recharge par adaptateur ou panneau solaire intégré

ArduinoPhone

Avantages :

  • c’est le téléphone le plus open source qui soit ;
  • il est abordable ;
  • il est entièrement réparable même probablement dans 30 ans ;
  • il est modulaire et évolutif.

Inconvénients :

  • pour 70 euros ou plus, on a un téléphone équivalent à un téléphone à 30 euros non libre ;
  • en kit : il faut bricoler avec le risque d’échouer ;
  • peu compact si on utilise une carte de type Leonardo avec un shield ;
  • on dit adieu à tout ce qui fait un portable moderne : appareil photo, fluidité…  ;
  • ne gère que la 2G (GSM-GPRS).

À noter que les deux derniers inconvénients ne sont pas pénalisants si on est bricoleur car le maître-mot est personnalisation. On peut toujours utiliser un module incluant la 3G, le Wi-Fi, un appareil photo, un emplacement pour carte SD, etc. Tant qu’il y a des broches disponibles sur le microcontrôleur et qu’il y a suffisamment de place pour stocker le programme.
Par contre, pour la fluidité il vaut mieux se tourner vers un microcontrôleur plus puissant ou carrément vers un SoC ARM, mais il devient vite très compliqué de rester dans l’open-source quasi-complet de l’environnement Arduino.

Base Raspberry Pi : le PiPhone

Bien qu’un peu ancien, on vous met le lien vers le PiPhone de David Hunt (à ne pas confondre avec le PinePhone présenté ci-après).

PiPhone

Les téléphones ouverts

Fairphone

Fairphone est une entreprise néerlandaise créée en 2013 qui conçoit des smartphones modulaires, réparables et dont la chaîne d’approvisionnement des composants est responsable.

Actuellement deux modèles sont proposés à la vente : le Fairphone 3 à 399€ et le Fairphone 3+ à 439€ (ou moins, avec une subvention d’opérateur – lire ci-après), tous deux composés de sept modules matériels facilement remplaçables :

Fairphone 3 modules
Image tirée de Wikimedia Commons (licence CC BY-SA 4.0)

Les modèles vendus tournent par défaut sous Android 10, mais il est aussi possible d’installer par exemple LineageOS 17.1 (EN) ou /e/OS version Q(EN), tous deux basés sur Android 10 (mieux : Fairphone et la /e/ Foundation sont partenaires pour commercialiser des Fairphone 3 directement avec /e/OS pour 30 euros de plus).

Qualités :

Inconvénients :

  • le rapport performances/prix n’est pas imbattable : cela tient à sa dimension équitable voulue et assumée, notamment concernant la mise en place de filières plus responsables pour le cobalt, le cuivre, l’étain, le lithium, le néodyme, l’or, le plastique et le tungstène) ;
  • la disponibilité des téléphones et des modules ;
  • Google Apps préinstallées ;
  • Firmwares non libres.

Purism Librem 5

Purism est une entreprise américaine qui propose du matériel informatique (initialement ordinateurs portables et mini-PC, et dorénavant téléphone) avec une vraie motivation pour faire de l’open-source et de l'Open Hardware. Ils font avancer les choses notamment dans le domaine de la libération de firmwares ainsi que, pour le besoin de leur modèle de téléphone, l’adaptation dynamique des interfaces existantes aux écrans de petite taille.

Le Librem 5 est leur proposition de téléphone (le chiffre 5 renvoie à la taille de l’écran) et il peut être commandé sur leur site (EN). Un grand nombre d’informations à son sujet est disponible sur ce wiki (EN). Il fonctionne sous PureOS qui n’est rien d’autre qu’une distribution GNU/Linux entièrement libre (approuvée par RMS la Free Software Fondation) axée sur «la vie privée, la sécurité et la liberté de ses utilisateurs.»

Avantages :

  • c’est ce qui se fait de plus open source et Open Hardware, au même niveau que l’ArduinoPhone ;
  • c’est un vrai ordiphone aux caractéristiques correctes ;
  • entièrement orienté sécurité et vie privée que ce soit au niveau logiciel ou matériel (avec notamment trois interrupteurs physiques latéraux permettant de couper l’alimentation du modem cellulaire, du Wi-Fi et du Bluetooth, du microphone, ainsi que des caméras avant et arrière) ;
  • peut être transformé en un ordinateur de bureau polyvalent en le connectant à un moniteur, un clavier et une souris externes :

Librem5 phone convergence - screen keyboard mouse
Image tirée de Wikimedia Commons (licence CC BY-SA 4.0)

Inconvénients :

  • c’est cher (dans l’absolu), 799 $  ;
  • il n’y a pas vraiment la garantie de longévité et de disponibilité des pièces que propose le Fairphone ;
  • les délais de livraison. Ainsi la livraison a débuté en novembre 2020 pour les tout premiers acheteurs. Deux pages (en anglais) à consulter à ce sujet : ici et  ;
  • ⚠️ la partie logicielle, pas encore tout à fait aboutie semble t-il : les personnes impliquées dans cette dépêche ne sauraient en situer précisément l’état d’avancement, mais il semble que des choses que l’on peut considérer comme relevant d’un usage basique soient encore en cours de développement. Par exemple d’après cette FAQ non-officielle (EN), il semblerait que les MMS fonctionnent depuis peu tandis que la prise en charge des capteurs photo soit encore en chantier. Les dernières nouvelles officielles (mars 2021) sont lisibles ici (EN)

PinePhone

En alternative au Purism Librem 5, le fabricant de cartes ARM Pine64 (EN) commercialise le PinePhone (EN), capable d’exécuter différentes distributions GNU/Linux. En avril 2021, les périodes de livraison envisagées pour les pré-commandes étaient autour de la mi-mai.

image PinePhone
Image tirée de Wikimedia Commons (licence CC BY-SA 4.0)

Avantages :

  • le prix est plutôt abordable (à partir de 150 $ en pré-commande, auquel il faudra rajouter les diverses taxes éventuelles) ;
  • le PinePhone vise à être le plus possible Open Hardware et Open-Source ;
  • comme pour le Librem 5 de Purism, le modem réseau téléphonique mobile du PinePhone est séparé du processeur (mais contrairement au Librem 5, le modem est soudé au PCB) ;
  • la batterie (modèle Samsung J7 SM-J700H/ BJ700BU ; 3000-3400 mAh) est amovible et accessible par le dos de l’appareil ;
  • différents environnements pourront être installés à l’instar de KDE Plasma Mobile, UBports, LuneOS ;
  • il y a déjà des collections de thèmes (EN) pour le configurer.

Inconvénients :

  • ⚠️ la partie logicielle, pas encore tout à fait aboutie, le réserve à un public amateur de bidouilles informatiques ;
  • avec une dalle de 5,95 pouces (ratio 18:9), les dimensions de l’appareil sont assez importantes (160,5 mm x 76,6 mm x 9,2 mm) ;
  • les caractéristiques techniques des caméras sont limitées (2MP pour la face avant, 5MP pour l’arrière) ;
  • pas de puce NFC ;
  • pas de radio FM.

Deux versions sont proposées :

  • la version Beta Edition Linux sous Manjaro et Plasma Mobile, 16 Go de mémoire flash et 2 de RAM à 150 $ (hors taxe) en pré-commande ;
  • la version Beta Edition avec le package Convergence Linux SmartPhone à 200 $ (hors taxe) sous Manjaro et Plasma Mobile, 32 Go de mémoire flash et 3 de RAM.

Outre le retour d’expérience du PinePhone publié ici, on peut lire celui de La Filacroche en deux parties.

Les téléphones « grand public »

Si vous souhaitez avant tout un smartphone avec un bon rapport performances/prix, vous devrez sans doute envisager de vous tourner vers un modèle « grand public ».

Deux possibilités s’offrent alors à vous : acheter un appareil déjà converti ou vous procurer un smartphone de marque (comportant Google Android préinstallé) et entreprendre sa conversion vous-même.

Nous nous bornerons arbitrairement ici à vous indiquer des modèles de smartphones pouvant faire tourner LineageOS ou /e/, deux systèmes dérivés d’Android AOSP (mais ce ne sont bien sûr pas les seuls : voir la dépêche dédiée à Android et ses dérivés). Nous dirons un mot de Sailfish OS au passage, qui, pour le coup, n’est pas de la famille d’Android AOSP.

Vous retrouverez dans la liste les marques grand public habituelles.

Précisions sur quelques marques

Pour commencer, quelques mots sur certaines d’entre elles.

Tout d’abord il y a Sony qui est l’un des fabricants qui jouent le jeu du logiciel libre via son projet Open Device : publication d’une version d’AOSP pour un grand nombre de leurs téléphones sur Github ; documentations de qualité couvrant aussi bien la compilation des noyaux que les modifications de AOSP ; fourniture d’un paquet séparé pour les binaires non-libres ; déblocage du bootloader facile à réaliser.
À noter que, alternativement, la possession d’un des téléphones suivants : Xperia X (EN) (un modèle de 2016 !), Xperia XA2 (EN), Xperia 10 et 10 Plus (EN), et prochainement Xperia 10 II (EN), vous ouvre les portes de Sailfish OS. Si Sailfish OS (v. la dépêche qui lui est consacrée) n’est pas complètement libre (v. la licence de Sailfish X (EN)), il reste une des alternatives à Google Android et Apple iOS (particularité : l’OS – basé sur GNU∕Linux comme dans les Librem 5 et PinePhone – offre une compatibilité avec les applications Android. Avec cette limite : les applications Android « tournant » dans un container LXC, elles n’accèdent pas, hormis pour le son, à la couche Bluetooth de Sailfish OS, rendant par exemple une application comme TousAntiCovid incompatible).

Si Samsung est un constructeur incontournable de smartphones, il ne joue pas spécialement le jeu du logiciel libre. Ce qui n’empêche pas un certain nombre d’appareils d’être pris en charge par la communauté qui propose des ports de dérivés d’Android (particularité : le flashage d’un appareil de la marque nécessite un logiciel dédié, Odin, dont l’implémentation libre côté ordinateur est Heimdall). Pour l’anecdote, on remarquera qu’un Galaxy S5, haut de gamme du constructeur de 2014, est pris en charge par LineageOS (EN) dans sa dernière version stable : 18.1, basée sur AOSP 11 (il est également pris en charge par /e/OS (EN)) ! Quelques-unes de ses caractéristiques : appareil photo de qualité, extensible par carte SD jusqu’à 128 Go, batterie remplaçable.

Petit rappel historique s’agissant de Motorola : après avoir été rachetée par Google, la marque Motorola appartient aujourd’hui à Lenovo, qui vend également des téléphones sous son propre nom. Vous suivez ? À noter que la marque a fait parler d’elle en 2018 en mettant en place un partenariat avec iFixit pour proposer des kits de réparation au grand public.

LG Electronics, ben c’est fini.

Il y a le cas particulier des appareils Google Pixel : la haute qualité des photos provient d’un traitement logiciel qui passe par l’application photo privatrice de Google. Sans le code privateur, la qualité de l’appareil photo sera inférieure (lire ce fil du forum). C’est un élément à avoir à l’esprit.

Au final, sur la soixantaine d’appareils pris en charge à la sortie de LineageOS 18.1 (EN) (liste évolutive), on en dénombre principalement 13 de marque LG, 11 de marque Google, 9 de marque Motorola, 9 de marque Samsung, 9 de marque Xiaomi, 7 de marque OnePlus, 5 de marque Sony (seulement, malgré l’ouverture dont fait preuve la marque).

Dans tous les cas, un tour sur le site Les Numériques (qui réalise de nombreux tests et comparatifs) vous permettra de vous assurer des qualités matérielles du téléphone.

Quelques articles pour vous orienter :

Téléphones compatibles LineageOS

Pour rappel, la dernière version (basée sur Android 11) est LineageOS 18.1.

Classiquement vous aurez à vous procurer le téléphone puis à y installer LineageOS dessus, mais il existe sans doute le moyen d’acheter des téléphones déjà basculés sous LineageOS.

Le site officiel liste les téléphones officiellement supportés, classés par marque : page Devices du Wiki LineageOS (EN).

Certains proposent des annuaires plus détaillés et pratiques des téléphones pris en charge. C’est le cas de cette page (signalée par ted) qui vous permet une recherche en fonction des critères matériels du téléphone (taille de l’écran, capacité de la batterie, dimensions…) : bucherfa.github.io/lineageos-devices (EN).

Nous ne détaillons pas ici le processus d’installation de LineageOS, auquel vous pourrez ou non souhaiter ajouter microG qui implémente librement les bibliothèques privatrices Google. Pour des raisons pratiques, vous voudrez sans doute ensuite installer un magasin d’applications comme F-Droid qui ne propose que des applications libres et – bonus – débarrassées de leurs anti-fonctionnalités le cas échéant (parfois sous un nom différent, comme Firefox que vous trouverez là-bas sous le nom « Fennec F-Droid »). Cette page (signalée par frenchieis​verige sur HFR), quant à elle, répertorie les applis Android qui fonctionnent sans les bibliothèques Google et/ou MicroG : plexus.techlore.tech (EN).

NB : si votre téléphone n’est pas listé sur le site de LineageOS, tout n’est pas perdu : des passionnés développent des ROM non officielles de belle qualité. Vous pouvez rechercher s’il existe une ROM pour votre téléphone sur les forums XDA (EN).

Téléphones compatibles /e/OS

/e/OS se base sur LineageOS pour proposer une autre interface et des services qui respectent la vie privée et intègre microG.

Le site officiel liste les téléphones officiellement supportés, classés par marque et précisant leur taille d’écran et si la batterie est amovible : doc.e.foundation/devices (EN).

NB : comme avec LineageOS, des enthousiastes maintiennent des ports du système sur différents téléphones non pris en charge officiellement (EN).

Le projet ne s’arrête pas là : non seulement ils proposent un installateur (EN) (pour GNU/Linux et MS Windows, et limité à une poignée de téléphones), mais en plus vous pourrez carrément décider d’acheter votre téléphone avec /e/OS préinstallé, pour plus de simplicité, directement sur le site officiel : e.foundation !

Les choses bougent… un peu

2021 où l’avènement d’un « indice de réparabilité »

L’icône symbolisant l’indice de réparabilité
Crédits : NICOLAS SIX / LE MONDE

Nouveauté de cette année : un indice de réparabilité doit vous aider à faire un choix éclairé lors de l’achat d’un téléphone neuf (en fait il deviendra obligatoire à partir du 1ᵉʳ janvier 2022 mais il commence déjà à apparaître). Un point à prendre en compte (parmi d’autres) dans un objectif de protection de l’environnement. On en a parlé tantôt à la rubrique Liens.

Cet article de Numerama donne, à titre d’exemple et pour comparaison, les notes des Apple iPhone et du Samsung Galaxy S21.

Lequel précise :

À plus long terme, l’indice de réparabilité doit évoluer en un indice de durabilité, grâce à l’arrivée de critères d’évaluation supplémentaires. Cette bascule est prévue en 2024, par la prise en compte de la robustesse des produits ou leur fiabilité

Un partenariat Google-Qualcomm pour proposer quatre années de mise-à-jour avec certains téléphones vendus sous Android

Ce partenariat a été annoncé en décembre (EN). Par exemple, en février, Samsung a publié la liste de téléphones concernés pour leur part. Pour ces téléphones, la durée de vie promise dépasse celle d’un Google Pixel(EN).

Attention cependant à bien distinguer les mises-à-jour de sécurité (objet de ce partenariat et encouragées par Google) des mises-à-jour vers une nouvelle version d’Android avec ses potentielles nouvelles fonctionnalités (ces mises-à-jour là relèvent davantage de la politique commerciale du fabricant).

N’oublions pas non plus que certains utilisateurs d’Android viennent à installer un système alternatif après l’arrêt du support du fabricant, pour prolonger la durée de vie de leur téléphone : les lectrices et lecteurs de LinuxFr.org sont bien placés pour le savoir.

Des téléphones sous OS libre en location !

En France, des distributeurs commencent à proposer les téléphone à OS libres en location et prennent les devants pour satisfaire une clientèle de plus en plus soucieuse de « consommer responsable ». Parmi ces sociétés, nous pouvons citer la coopérative en SCIC Commown fondée en 2017. Elle propose notamment un Fairphone sous Android 10 ou /e/OS.

GNU/Linux : vivrons-nous l’année du smartphone avant celle du desktop ?

Si beaucoup des OS proposés en alternative à Google Android et Apple iOS dans cette dépêche sont des dérivés d’Android AOSP, les plus attentives et attentifs d’entre vous auront toutefois noté qu’ont été mentionné trois types de matériels pouvant exécuter une distribution GNU/Linux : le Librem 5 et son système PureOS, le PinePhone qui peut rouler différentes distributions, et enfin une poignée d’appareils de marque Sony pouvant faire tourner Sailfish OS. Pas encore un rez-de-marée, mais souvenons-nous que c’était à peine imaginable il y a quelques années encore !

GNU/Linux - mélange de https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Gnulinux.svg sous Free Art License & https://openclipart.org/detail/32989/eared-shield-1 sous CC0 1.0

Conclusion

Selon la sensibilité de chacun, un compromis est à trouver entre liberté, ergonomie, autonomie, diversité des applications, qualité des photos, éco-responsabilité et budget.

Comment : ceci n’est pas une conclusion suffisante ? 😮

Eh oui, à chacun son avis : les avantages, les inconvénients, les échecs, les succès… C’est que la question, elle n’est pas toujours vite répondue !

Mais alors, où qu’elle est où la conclusion ? 🤔

Ben… dans les commentaires ! 😜

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