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Suport technique et veille technologique

Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.

C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...

Les logiciels libres

L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.

Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.

Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.

Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.

DLFP - Dépêches  -  QubesOS 1.0

 -  Septembre 2012 - 

L’équipe de QubesOS a publié la version 1.0 de sa distribution le 3 septembre 2012.

Logo QubesOS

QubesOS est une distribution GNU/Linux basée sur Xen dont l’objectif est la sécurité et la ségrégation des espaces de travail. On peut imaginer des applications critiques confidentielles qui tourneraient en apparence sur le même bureau que le navigateur web connecté à internet. Pourtant, les deux applications tournent dans deux machines virtuelles séparées. L’affichage est déporté vers une troisième machine (dom0, c'est-à-dire l’ordinateur physique).

Sommaire

Depuis la dernière annonce sur LinuxFr.org, la prise en charge de Windows a été ajoutée.

Voici le diagramme d’architecture.
Architecture

Principe

Les concepteurs partent du principe que de toute façon, il est impossible d’avoir des logiciels sans faille. Pour augmenter quand même la sécurité, ils ont eu l’idée de séparer les applications suivant leur criticité.

Par exemple, on peut imaginer un espace privé, sur lequel l’utilisateur a accès à internet, pas à l’intranet, et où il peut installer les logiciels qu’il veut. Un espace d’entreprise avec l’accès intranet et logiciels d’entreprise. Un troisième niveau critique, où l'on n'accède qu’à un réseau privé sur une seconde carte réseau. Tous ces espaces utilisent le même serveur X, mais avec des décorations de fenêtre de couleur différentes en fonction de l’espace dans lequel a été démarré le processus. On peut également séparer les périphériques, notamment réseau qui ont le plus de chance d’être attaqués. Ainsi, l’attaquant qui pénètre le système se retrouve dans une machine virtuelle qui ne contient qu’un pare-feu. Mais tous les « exploits » liés au réseau vont compromettre la machine virtuelle utilisée pour ça. Sans autre logiciel à démarrer, l’attaquant va avoir plus de mal à aller plus loin, et l’utilisateur a plus de chance de s’apercevoir du problème.

L’idée est intéressante, surtout qu’avec la prise en charge de Windows, on peut faire cohabiter sur un même bureau des applications provenant d’OS différents, tout en maximisant la sécurité de tous. Il est dommage qu’aucun « window manager » n’a été développé pour Windows, du coup, on a une fenêtre complète avec le bureau.

La communication inter espace peut se faire par configuration. Par exemple, le document commencé sur l’espace travail peut être importé vers l’espace confidentiel mais pas l’inverse. De même pour le copier/coller.

Capture d'écran QubesOS

Test

Comme il s’agit d’une « distribution » un peu particulière, un essai a été réalisé.

Installation

L’installation se déroule en deux étapes.

DVD ou clé USB

Premièrement, on démarre soit sur DVD soit sur clé USB. Le nombre de questions est très limité : la langue, le clavier utilisé, une question sur les données si elles sont en local ou sur un serveur. Et enfin le partitionnement. Là, les options sont tout le disque, remplacer les partitions GNU/Linux existante, utiliser l’espace libre ou manuelle. Par défaut les partitions sont chiffrées.

Il faut ensuite choisir où on souhaite mettre le chargeur de démarrage. La copie des paquets se fait, puis l’ordinateur redémarre.

Premier démarrage

Au premier démarrage, l’installeur reprend la main avec un rappel de la licence, la création d’un utilisateur, vérification de la date. En dernier, la création des VM (Machines Virtuelles). On a trois options, la première en tout automatique créé cinq machines virtuelles, la seconde ne crée que les VM pour isoler le réseau et le firewall. La troisième option est sans VM (à installer plus tard).

Utilisation

L’utilisation est assez simple. De base, les VM créées ont chacune un navigateur, un client email, un explorateur de fichier et un gestionnaire de paquets.

Un utilitaire de suivi des VM est démarré lors de la connexion. Cet utilitaire permet de démarrer ou stopper les VM. Elles sont d’ailleurs démarrées automatiquement lors du lancement d’un logiciel associé.

On peut créer une nouvelle VM facilement.

La communication entre les VM se fait via des scripts lancés via le menu contextuel du navigateur de fichiers, par exemple. Le script demande la VM de destination, puis une fenêtre demande l’accord à l’utilisateur connecté au serveur X.

Bug et restriction

Je vais parler en mon nom – en dépit du fait que ce soit une dépêche – pour cette dernière partie. L’installation par DVD a planté lors de mon premier test. Au second je suis passé par la clé USB sans problème.

Je n’ai pas pu tester autre chose que GNU/Linux (Fedora 17). C’est en effet le seul template accessible. J’aurais aimé tester avec Windows et du BSD pour voir mais le temps m'a manqué. Lors d’un démarrage, la VM gérant le réseau n’a pas démarré correctement, et bien que l’on puisse lire les logs facilement, je n’ai pas compris pourquoi.

L’utilisateur créé à l’installation a tout pouvoir. L’option d’installation réseau corrige peut être ça. Je n’ai rien trouvé sur la manière d'utiliser ceci sur un parc informatique avec des outils de synchronisation des configurations. Ça existe peut-être ou c’est un axe d’amélioration.

Je n’ai pas non plus essayé si des applications 3D – telle que Blender – fonctionnent correctement avec l’accélération 3D.

Conclusion personnelle

Toujours à titre personnel, je trouve l’ensemble très bon, malgré des erreurs de jeunesse. Il manque encore de la documentation, ainsi que des templates. C’est une nouvelle voie, originale, pour la sécurité des ordinateurs.

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par JAGUENAUD Anthony

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