Greboca  

Suport technique et veille technologique

Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.

C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...

Les logiciels libres

L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.

Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.

Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.

Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.

DLFP - Dépêches  -  L'astronomie libre sous Linux : le point fin 2012, début 2013

 -  Janvier 2013 - 

L'astronomie est un passe-temps vraiment sympathique qui permet de relativiser pas mal et de réfléchir sur notre place dans l'univers. Elle contient un côté poétique intéressant et pourtant, quand on veut commencer à se faire plaisir en prenant des photos d'objets aux dimensions difficilement compréhensibles, on peut se fait peur avec la pauvre logithèque linuxienne. Ceci est la première impression, fausse et c'est l'heure de faire un point et de motiver les utilisateurs.

L'hiver est la saison préférée des astronomes amateurs : si on plie à 22h, on a eu 4 h de nuit. Les nuits de janvier et février sont souvent très claires car très froides !

Un peu de lune, chaîne d'acquisition et traitement 100% Linux

Sommaire

L'imagerie astronomique sous GNU/Linux n'a pas tout à fait percé comme d'autres disciplines. L'offre logicielle n'a presque pas bougé. Un petit retour en arrière s'impose.

2003-2009

Pourtant, tout ne fut pas comme cela au pays du pingouin. Il y a près de 8 ans, l'utilisation de Linux rentrait dans une phase intéressante et beaucoup de logiciels voyaient le jour sous GNU/Linux.
Preuve de ce changement, Eyrolles m'avait demandé d'écrire un livre concernant ce sujet : « L'astronomie sous Linux ». Nous avions donc monté une association : Astrolix, l'association des astronomes linuxiens, pour éventuellement récupérer les quelques droits d'auteurs.

En parallèle à ce projet, divers LiveCD ont vu le jour entre 2003-2006 :

Lin4astro un liveCD à base de knoppix contenant tous les outils intégrés permettant d'avoir un environnement linux 100% fonctionnel (pilotes, logiciels, cartes du ciel, catalogues).

AstroLinux un liveCD plus « professionnel », avec des outils très puissants, mais dont le temps d'apprentissage est important.

Cette petite communauté, concentrée autour d'une liste de diffusion toujours d'actualité, profite des talents de quelques programmeurs, crée et teste pas mal de petits bijoux :

Qastrocam : logiciel gérant les Webcams Phillips (et tout autre webcam compatible Video4Linux -V4L- ) permettant de faire des prises de vues planétaires ou de ciel profond.
Ce logiciel n'avait rien à envier à ceux tournant sous d'autres OS voire était très intéressant et complet.
État : repris sous le nom Qastrocam-g2.

Siril : Logiciel de traitements d'images permettant de créer une belle photo à partir d'une multitude d'images.
État : abandonné

Lynkeos (le port sous Linux n'est plus disponible en téléchargement).
État : port sous Linux abandonné

Moonstack : Un petit algorithme très intéressant pour recadrer et Moonstack est né.
État : abandonné

Audela : un des seuls projets encore en vie actuellement.
État : en développement actif, forte communauté, très qualifiée.

Si on est astronome amateur, à un moment ou à un autre va se poser la question « et si je photographiais le ciel ? ».
Ensuite, une fois effectué le choix cornélien du « planétaire » (fort grossissement, suivi de l'objet non critique, et petite sensibilité) ou le « ciel profond » (faible grossissement, suivi critique car pose de plusieurs minutes, forte sensibilité car objets très ténus), il faut arriver à trouver du matériel compatible sous Linux.

Les astronomes amateurs voulant prendre de belles images se tournent vers des caméras CCD de plus en plus complexes.

Je suis sous Linux, quelle caméra CCD acheter ?

Si les CCD chères de type SBIG, Apogee ou FLI possèdent toutes un pilote pour GNU/Linux, le ticket d'entrée est au bas mot de 3000 € et on peut aller aisément jusqu'à 10 000 €.

On peut cependant utiliser des caméras plus facilement accessibles :
SPC 900 de Philips webcam avec un capteur CCD, pouvant être modifiée pour accepter les longues poses. Difficiles à trouver d'occasion et dont le pilote, pwc, ne fonctionne qu'avec des noyaux <= 2.6.

Caméra entre 300 et 600 € :
The imaging source : DMK, DBK etc. Très intéressantes car très polyvalentes (planétaire à ciel profond).
Mes derniers essais n'étaient pas concluants pour de la longue pose (difficile de donner au pilote à manger du « 1 minute de pose »). Mais il semblerait que ceci s'est bien amélioré.

Lumenara : De bonnes caméras de surveillance, utilisées en astronomie. De quoi faire de jolies images lunaires ou planétaire. Utilisables car en V4L2.
QHY5/Lumenara sous linux

Quel logiciel utiliser pour la prise de vue ?

L'astronomie nécessite un peu plus de réglages fins qu'une webcam pour chatter. Impossible de mettre en automatique, car tout le fond de ciel est noir. On veut pouvoir contrôler finement tous les réglages.

Qastrocam-G2 : est la poursuite de Qastrocam. Il est un des logiciels d'amateurs incontournables.

Audela : logiciel très intéressant notamment pour tout ce qui touche le flux de travail car il peut être utilisé de bout en bout, de la capture aux traitements. Il peut aussi être utilisé pour scripter les prises de vues.

Quels logiciels pour les traitements ?

MIDAS, logiciel professionel de l'ESO. (European South Observatory). Bon courage pour l'installation, à part ça, on peut difficilement faire plus complet.

IRAF, logiciel professionnel aussi, un peu plus facile d'accès que MIDAS.

Theli aussi un outil professionnel, à destination des images du ciel profond. (longues poses). Permet la réductions des bruits, les mosaïques… Le tout scriptable ou avec une GUI.

Munipack pour la photometry.

Audela bien sûr. Pour l'amateur, celui-ci est à essayer en premier. La courbe d'apprentissage étant plus pentue que celle des logiciels précédents.

Quelle carte du ciel pour faire pointer le télescope ?

Kstars, incontournable sous KDE, utilisable avec INDI. La version 4.10 apportera EKOS, un logiciel ergonomique pour faire de l'imagerie.

Carte du ciel en free Pascal, aussi compatible INDI.

Quelle monture ?

Une monture gérée par INDI. Ainsi, vous pourrez utiliser carte du ciel ou Kstars pour la commander.
Vous pourrez même utiliser vos propres scripts, via python ou Java pour cela.

Et l'autoguidage ?

Un télescope ça bouge pour suivre les étoiles. Et comme cela grossit beaucoup, la moindre imperfection mécanique entraîne des erreurs. Les étoiles s'étirent, ne sont plus rondes. Bref, c'est moche.
Quand on fait 1s ou 30 s de pose, cela ne se voit pas mais quand on enchaîne les minutes ou les heures de poses, ce problème devient prioritaire.
L'autoguidage consiste en une lunette, une caméra et un logiciel permettant de suivre tout le temps une étoile guide et, si il y a un décalage, de la recentrer en envoyant des commandes aux moteurs de la monture.

Audela : toujours incontournable et puissant si le matériel est reconnu.

OpenPHD, un port sous GPL du célébrissime (si si :) ) PHDGuiding qui peut utiliser INDI si besoin.

linguider, jamais testé personnellement, mais utilisé par EKOS.

Le tout nouvel outil : Ekos qui sera livré avec KStars en janvier avec KDE 4.10 et permettra directement de prendre une photo, gérer la mise au point (focus) et autoguider. Ekos est sous développement important actuellement et semble promis à un bel avenir.

Ainsi, comme on peut le voir, la logithèque GNU/Linuxienne s'est étiolée et remodelée vers des logiciels de plus en plus professionnels. Pour un amateur, ces logiciels peuvent être un peu abrupts au début.
EKOS (dans KStars) est une lumière pour l'amateur qui n'a pas envie de passer tout son temps à appréhender une usine à gaz, aussi performante soit-elle.
Audela et Qastrocam-G2, chacun dans leur domaine sont des références.

Merci à tous les développeurs bénévoles pour la plupart qui permettent à tout linuxien de tenter d'appréhender le ciel.

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par djibb

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