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C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...

Les logiciels libres

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Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.

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LinuxFr.org : les journaux  -  Plaidoyer pour la NPI et la gamme Woodstock

 -  Juillet 2022 - 

Sommaire

'jour 'nal,

Je viens partager, avec toi, un droit de réponse/rectification que je m'étais octroyé il y a un an environ. Après avoir écrit, j'ai laissé reposer, puis ai fini par oublier ma cape de redressement de tort.
xkcd 386: duty calls

Mais comme il y a des morceaux de fruits intéressants dans le yaourt, je te le livre après titrage (il n'y avait que deux niveaux initialement) et illustration (les images sont le bonus linuxfr) et post-scriptum. Au menu, on s'initiera à la NPI et on va parcourir l'histoire des calculateurs de poche… de marque HP et autres, sauf NASA.


Salut Dominique,

J'ai lu avec un certain intérêt ton billet du 25/juin/2020 sur la HP-21. Les commentaires n'étant pas activés dessus, j'ai préféré donc t'écrire.

Je ne prétendrai pas posséder la vérité et mon avis n'est même pas celui de propriétaire ou ex usager de ce modèle. C'est juste le partage de ma réflexion et de mes observations de passionné d'histoire du calcul, probablement un peu couplées à mon ressenti d'usager de la marque.

vive les HP

« Team premier degré » Je vais rappeler les faits qui, selon moi, expliquent l'aura des calculatrices de la marque et pourquoi elles fascinent.

1ère complète de bureau

D'abord, un petit retour en/aux arrière/origines, avec d'abord le modèle 9100A prototypé dès 1964 et mis sur le marché en 1968 : c'est la première « calculatrice de bureau » programmable et à la fois scientifique (contrairement à la concurrence) et financière.
HP-9100A, 1964

Cette machine était typiquement un micro-ordinateur (PC) au même titre que le
Olivetti Programma 101 de 1965 (et dont Hewlett-Packard a copié quelques principes conceptuels) et le Micral N de 1973, mais a été présenté comme une calculatrice professionnelle (ou de bureau), appellation qu'on doit aussi à cette marque, parce-que, explique Bill Hewlett «

Si nous avions appelé cela un ordinateur, il aurait été rejeté par les gourous de l'informatique de nos clients, car il ne ressemble pas à un IBM. Nous avons ainsi décidé d'appeler cela une calculatrice et toutes ces absurdités ont disparu

» (Traduction d'un passage issue de « History of the 9100A desktop calculator ».)

1ère scientifique de poche

Le second coup d'éclat de la marque sera avec le modèle 35 mis sur le marché en 1972 : c'est la première « calculatrice de poche » scientifique (contrairement au prototype Texas Instruments Cal Tech de 1967 puis les japonais dès 1970 : Sanyo ICC-0081 "Mini Calculator", Canon Pocketronic, Sharp QT-8B "micro Compet") Ce modèle utilise un affichage DEL et fonctionne sur pile (comme les concurrents sortis en 1971 : Sharp EL-8, Mostek MK6010, Busicom LE-120A "HANDY", Digitron DB 800, Bowmar 901B ; et ceux de 1972 et 1973 : Sinclair Executive, Elektronika B3-04, Sinclair Cambridge.) Mais outre le fait de tenir en poche (comme d'autres d'acteurs de plus en plus nombreux), elle va reléguer au placard les règles à calculer et les bonnes vieilles tables logarithmiques/trigonométriques/etc.
règle à calculer complète

Bien entendu, on entend par « calculatrice scientifique » toute calculatrice « électronique possédant diverses possibilités d'applications scientifiques : fonctions trigonométriques usuelles, calcul de logarithmes ou, dans le cas des calculatrices graphiques, la capacité de tracer des graphiques. » (Définition reprise de Wikipédia.)
HP-35, 1972

catégorie fonctions
Trigonométrie sin (sinus), arc sin, cos (cosinus), arc cos, tan (tangente), arc tan
Logarithmique log (logarithme décimal), ln (logarithme népérien), ₑˣ (exponentiel)
Exponentiation ¹/ₓ (inverse), √x (racine carrée), yˣ (puissance quelconque)
Constante, Autre π (pi), CH S (±), E EX (notation scientifique)
Registre Mémoire sto (store), rcl (recall), clr (clear all register), clx (clear entry)

éternel roc solide

L'aura de la marque, dans le secteur des calculatrices, vient d'abord du fait qu'elle est pionnière du calcul « scientifique » (là où les autres calculatrices étaient limitées aux quatre opérations seulement) ; ensuite de la qualité de construction (d'où découle la longévité et la solidité) ; enfin la grande précision de calcul (inégalée par les autres calculatrices) et autres détails (dont les touches biseautées.) Pour la petite histoire, la précision de cette calculatrice dépassait celle de la plupart des mainframes (gros ordinateurs centraux) de l'époque, notamment le Burroughs B5500 que la firme utilisait. Des employés de Texas Instruments ne s'y sont pas trompé en préférant utiliser les calculatrices de la concurrence.
De même, la solidité était dans le cahier des charges : Bill voulait que les calculatrices de poche puissent tomber de trois pieds (soit 0,9144 mètres) sans s'endommager (d'où aussi l'aspect un peu brut et mal fini du point de vue actuel), et Dave s'en est assuré empiriquement à la sortie.
pub pour la qualité
Il faut ajouter à tout cela que la marque est connue pour son intégrité : malgré les vérifications minutieuses, de petits bogues (comme 2.02 ln ₑˣ qui indiquait 2 au lieu de 2.02) ont été découverts après que vingt-cinq milles unités de HP-35 aient été vendues ; ils en ont fait l'annonce publique et échangé les unités défectueuses par des unités corrigées de la nouvelle production. Assurément, l'aura de la marque est justifiée.

1ère financière de poche

Le troisième coup d'éclat de la marque fut de sortir, l'année suivante (1973), la première calculatrice de poche « financière » cette fois ci. Là aussi, elle est pionnière, et il faudra quelques temps avant que des produits concurrents arrivent (il faut par exemple attendre 1976 pour voir naître la gamme Texas Instruments Business Analyst, et bien des décades plus tard pour voir arriver Casio FC-200V et Sharp EL 738 entre autres.) On retrouve bien entendu la même qualité de fabrication et de la précision dans les calculs. Au lieu de fonctions scientifiques, on retrouve plutôt des accès directs aux calculs de pourcentages et TVM (pour les intérêts simples ou composés, et assimilés, plus amortissements et valeur actuelle.) On a aussi, pour la première fois, les statistiques (sommes, moyenne, variance) à une variable.
HP-80, 1973

1ère programmable de poche

Vers fin 1974, la marque réussi le tour de force de faire rentrer sa 9100B en poche avec la sortie du modèle 65 : c'est véritablement la toute première calculatrice de poche « programmable » avec un lecteur de cartes magnétiques pour sauvegarder et charger des programmes. Cerise sur le gâteau, il y a, pour la première fois, la conversion de base et les fonctions de calcul sur les degrés/minutes/secondes. Ce sera la première calculatrice dans l'espace, mettant les règles Aristo à la retraite : «

Twenty-four minutes before the rendezvous in space, when the Apollo and Soyuz were 12 miles apart, the American astronauts corrected their course to place their spacecraft into the same orbit as the Russian craft. Twelve minutes later, they made a second positioning maneuver just prior to braking, and coasted in to linkup.
In both cases, the Apollo astronauts made the course-correction calculations on their HP-65. Had the on-board computer failed, the spacecraft not being in communication with ground stations at the time, the HP-65 would have been the only way to make all the critical calculations. Using complex programs of nearly 1000 steps written by NASA scientists and pre-recorded on magnetic program cards, the astronauts made the calculations automatically, quickly, and with ten-digit accuracy.
The HP-65 also served as a backup for Apollo's on-board computer for two earlier maneuvers. Its answers provided a confidence-boosting double-check on the coelliptic (85 mile) maneuver, and the terminal phase initiation (22 mile) maneuver, which placed Apollo on an intercept trajectory with the Russian craft.
Periodically throughout their joint mission, the Apollo astronauts also used the HP-65 to calculate how to point a high-gain antenna precisely at an orbiting satellite to assure the best possible ground communications.

» (Extrait de l'article « HP-65 in space with Apollo-Soyuz. » dans le numéro de septembre 1975 de Scientific American.)
HP-65 kit complet, 1974

L'impact de cette machine se retrouve aussi dans la naissance, en 1974, du fanzine 65-Notes. Le principe sera copié en 1976 en face et ce sera le 52-Notes, à côté du DDJ. Le fait est à souligner pour la simple raison qu'avant cela, il n'existait pas de publication papier, largement distribué (et de surcroit vers un public large) avec des listings de code…

1er leader en innovations

Si l'on compare à aujourd'hui, la HP-35 et son successeur HP-21 peuvent paraître bien banales car depuis lors la concurrence a eu le temps de se rattraper et la plupart de ces fonctionnalités sont sur les calculatrices d'entrée de gamme… Mais en remettant dans le contexte, ces machines sont fortement appréciées des scientifiques et ingénieurs qui avaient besoin de précision et d'exactitude comme sur un ordinateur… Par exemple, la découverte des premiers nombres de Feigenbaum ont été fait fait sur une HP-65 !
diagramme de bifurcations

touches

Les premiers modèles de bureau, les 9100, ont apparemment repris les touches habituelles des claviers d'ordinateurs, mais ont bénéficié d'un certain soin notable.

The keyboard used the double shot injection molding process that helped make HP's later handhelds legendary. (The characters on the keys are molded through and can't wear off.) The key switches were specially designed to produce pleasing feel and proper feedback and had gold alloy contacts. The contacts were arranged in a matrix with an interlock to prevent errors due to multiple keys pressed simultaneously. Keys were debounced by delaying the key signal.

La seconde série de modèles de bureau, les 9800, se sont améliorés en utilisant une technologie dite sans friction et qui n'était réservé qu'aux machines haut de gamme.

The keyboards had a printed circuit board transformer under each key. Each key had a metal disk and when this disk was moved closer to the coils printed on the circuit board, it changed the transformer's performance. This change was amplified by a comparator. This kind of keyboard was very reliable due to the lack of mechanical contacts.

La première génération de poche, dites classiques, et la seconde génération nommée Woodstock, a accordé un soin particulier aux touches.

HP took pride in using the latest industrial engineering research and their own ideas and studies. The spacing of the keys on the HP-35 was based on a simple test - they needed to work well with Dave Packard's large fingers. Dick Osgood also analyzed how people pressed calculator keys. Based on the way that most people poked at the keys he designed a hinged key and avoided the "oil can feel" of TI and other calculators. It took many design iterations to get the final design which used bent beryllium copper strips. The key bottoms were designed to be easy on the copper while still providing the right feel.
The keys were made with a state-of-the-art double shot injection molding technique. This was very difficult but ensured that key legends would never wear off. Since the keypads were subject to very little wear, they were printed until the HP-65. On the HP-65, the top legends had a magnetic card sliding over them and the metal oxide was abrasive, so these were also molded using a secret process. A difference between the key molding and the keypad molding is that there could be no enclosed spaces in the letters, so the R in the R↓ legend was not completely closed and other letters with closed spaces were avoided.

Dans le cas du HP-21, on pouvait lire dans l'article « Inside the New Pocket Calculators » d'un numéro de HP Journal de novembre 1975 :

Electrical integrity is provided by a flow-soldering operation which connects all electronic components to the logic board. All keys except the blue prefix key are molded in two clusters, which are mechanically separated during loading into the keyboard bezel. This reduces the number of parts handled from thirty to three and minimizes assembly operator errors and fatigue. That this innovation works is largely because of the creative efforts of the plastic mold designers and craftsmen of the HP Manufacturing Division, whose continuing high standards of excellence contributed much to the success of the HP-21. The over-center breakaway tactile feel of our former calculator keys has been retained, and the molded design of the key- strip actuating surfaces on the undersides of the keys eliminates the control bumps needed on earlier models.
HP-21 archi

Ce qu'il faut retenir, si bien résumé par un autre article de presse de l'époque : « Each key has a “breakaway” or “overcenter” touch similar to the key action of a high quality electric typewriter. » Ces touches, qui peuvent ne pas vous plaire aujourd'hui, ont été très appréciées sur les chantiers et dans diverses conditions où on a besoin d'être sûr de sa frappe sans constamment regarder l'écran (y compris avec des gants de chantier par exemple.)

prix

Pour les prix, Hewlett-Packard a pourtant proposé des modèles pour moult bourses, sans se brader en qualité, et ses calculatrices sont comparativement bien moins chères que celles de Texas Instruments encore aujourd'hui —lire par exemple : https://www.reddit.com/r/videos/comments/40h1l3/why_are_texas_instruments_calculators_so_expensive/, https://www.mentalfloss.com/article/73831/why-are-graphing-calculators-so-expensive, https://www.washingtonpost.com/news/innovations/wp/2014/09/02/the-unstoppable-ti-84-plus-how-an-outdated-calculator-still-holds-a-monopoly-on-classrooms/, https://thehustle.co/graphing-calculators-expensive/, https://www.hpmuseum.org/forum/archive/index.php?thread-5549.html, etc—. Et les modèles de 1975 allaient dans ce sens : remplacer des modèles vieillissants (quoique pas vraiment en terme de fonctionnalité) par d'autres qui sont un peu plus compacts et bien moins chers avec un peu plus de fonctionnalités au passage. Mais le marché de l'antiquité et de l'occasion par contre sont sans réelle logique (l'offre et la demande n'expliquent pas tout, encore moins quand il y a des enchères…)

old (year) new (Woodstock) extras
35 (1972) 21 (Pumpkin) bascule degrés/radians, conversions polaire et rectangulaire, touche formatage d'affichage
80 (1973) / 70 22 (Turnip) 10 registres utilisateurs, TVM et bascule pour indiquer paiements en début/fin de période, 2 fonction logarithmiques, 2 calculs statistiques
65 (1974) / 67 25 (Squash) 8 registres, plus de lecteur de carte magnétique, programmable jusque 49 pas, notation ingénieur, plus de fonctions

Les évolutions ne concernent pas que les calculatrices de poche ; celles de bureau aussi on droit à leur révolution…

Ainsi, la HP-45 va être déclinée en deux variantes avec un peu moins de fonctions (mais bien plus que la HP-35 et les mêmes innovations apportées alors) :

  • la HP-21 déjà évoquée comme modèle de poche moins cher,
  • la HP-46 comme modèle de bureau avec une imprimante par défaut (l'afficheur est un module optionnel), ouvrant la voie des calculatrices comptables (à ne pas confondre avec les caisses enregistreuses plus chères.)
  • la 46 laissera la place à la HP-91, fonctionnant entièrement sur piles, en 1977.

HP-46, 1973

De la même façon, la HP-80 va être déclinée aussi en deux variantes

  • la HP-70 comme modèle de poche moins cher (et sans touche « shift ») en 1974,
  • la HP-81 comme modèle de bureau avec une imprimante par défaut (l'afficheur est un module optionnel), avec plus de registres et de modes et l'extension de certaines fonctions,
  • la 70 laissera la place à la HP-22 (plus de fonctionnalités pour un prix équivalent) en 1975,
  • la 81 laissera la place à la HP-92, fonctionnant entièrement sur piles, en 1977.

La HP-65 (1974) évoluera en HP-67 (1976) avec les technologies du moment (elle est donc électroniquement plus proche des modèles 21 et 25). Cette dernière est aussi déclinée en modèle de bureau à imprimante : HP-97 entièrement compatible !
HP-97, 1976
Avant cela, il y aura les HP-55 (1975) et HP-25 comme déclinaisons moins chère avec plus de fonctions mathématiques mais sans carte de stockage, d'où un moindre attrait. Ce dernier modèle sera remplacé par les 19C (avec imprimante) et 29C (sans imprimante) en 1977, toujours pour des petits budgets.
On notera au passage que, encore une fois, le concurrent sort la tête longtemps après avec sa TI-59 (1977) qui propose enfin de pouvoir sauvegarder les programmes sur une carte amovible et offre assez de mémoire pour être une alternative crédible et compenser le nombre plus réduit de fonctions.

HP-65 HP-55 HP-25 HP-67 HP-29C TI-58 TI-59
année 1974 1975 1975 1976 1977 1977 1977
extension oui non non oui non non oui
pas de programme 100 50 49 224 98 0—480 480—160—960
registres mémoire 9 20 8 26 30 60—0 60—100—0
mémoire RAM (octets) 480 1024

Les toutes premières générations, 9100A et 9100B vont être remplacé dès 1971 par HP-9810A avec un affichage diodes trois lignes au lieu du tube cathodique et à bien des égards va préfigurer la mythique HP-41C. En 1976 sortira HP-9815A qui sera remplacé en 1980 par HP-9815S et qui se distinguent par un affichage uniligne et le lecteur de cartes remplacé par un lecteur de bandes cassettes

fonctionnalités

La fascination pour ces modèles intermédiaires viennent probablement de ces petits détails qui font des évolutions notables et pourtant plus abordables. L'ajout de nouvelles fonctions sans explosion du nombre de touches se fait par l'ajout de touche(s) de bascule (comme le « Shift » ou le « Alt Gr » sur un clavier d'ordinateur) ; ce qui est aussi d'un intérêt historique indéniable car c'est la première marque à utiliser ce procédé (en fait généralisé en 1973 avec les modèles 80 et 45, et qui sera rapidement copié par tous les autres constructeurs)

fonction r.c HP-35 r.c HP-21
arc sin 2.3 arcsin 1.2 blueSIN
arc cos 2.4 arccos 1.3 blueCOS
arc tan 2.5 arctan 1.4 blueTAN
lg e 1.3 ln 2.3 blueeˣ
lg ⒑ 1.2 log 2.4 blueSTO
X pow. Y 1.1 yˣ 1.1 x≷y blue¹/ₓ
Y pow. X 1.1 x≷y yˣ 1.1 blue¹/ₓ
⒑ pow. X -.- 2.5 blueRCL
sqr. root 2.1 √x 3.3 blueCHS
clear all 1.5 CLR 3.5 blueCLx
pi 8.4 π 3.4 blueEEX
reg. sub. -.- 4.1 blue -
reg. add -.- 5.1 blue +
reg. mul. -.- 6.1 blue ×
reg. div. -.- 7.1 blue ÷
disp.form. -.- 7.4 DSP
to rect. -.- 2.2 bluex≷y
to polar -.- 2.1 blueR⬇

Comme écrit dans « The Peninsulan » d'août 1975 :

Replacing the 35 in the division's product line is the HP-21 —which, thanks to evolving technology, performs more functions for a lower price.

Mais j'avoue que, tant qu'à investir dans une antique HP, je préfèrerais une HP-45 (1973) qui a bien plus de fonctions de conversions (et était plus chère que la HP-21, mais devrait se trouver en occasion au même prix) surtout. Ou une HP-27 pour bénéficier des avancés faites entre deux. Bref, la HP-21 n'est pas banale quand on l'inscrit dans son histoire/époque, même si on n'aime pas trop le style Woodstock (et/ou sa tenue en main). Par contre, elle est largement dépassée on est d'accord.
HP-21
Il y a un vrai reproche qui n'est pas mentionné : les notations sin⁻¹ / cos⁻¹ / tan⁻¹ !

Pour la comparaison avec le concurrent de même nationalité, Texas Instruments, il faut noter qu'à fonctionnalités (presque) équivalentes, leurs modèles sortent un an plus tard…

HP TI HP
35 SR-10/SR-11 ? 80 & 45
45 SR-50 21/46 & 91
80 SR-51 70/81 & 22/92
65 SR-52 55 & 25
55 SR-56 27/67
67 TI-59 97/41
25 TI-58 29C/19C & 95C

N.B. Les SR-10 et SR-11 avaient la notation scientifique et trois fonctions de base (carré, racine carré, inverse) ; mais il a fallu attendre la SR-50 (1974) pour avoir aussi les fonction trigonométriques et logarithmique et donc correspondre vraiment à une calculatrice scientifique. Fait notable et remarquable, elle offrait aussi le calcul de factorielle (présente aussi sur les HP-45 et HP-55 mais pas sur les HP-21 et HP-25 hélas) et les fonctions hyperboliques (que je ne crois pas avoir vu en poche avant le HP-32E mais qui se programmaient en six touches) Entre temps, Compucorp avait sorti (en 1972) deux calculatrices scientifiques, 322G Scientist et 324G Scientist faits avec des cartes Texas Instruments mais ne pour de larges poches (assez petit pour des calculatrices de bureau mais occupant presque deux fois plus de place que la HP-35, et pas toujours pratique pour certains calculs je trouve, mais ils ont tenté de relever le défi.)

Je vais m'arrêter sur quelques fonctionnalités notables qui ne sont pas de l'ordre des fonctions intégrées supplémentaires et qui sont marquants de mon point de vue.

affichage…

Bon, la réduction de taille implique celle de l'affichage (qui devient plus dynamique) tout en gardant la même précision : «

In spite of the shorter display, there was still a requirement that the calculator have ten-digit precision. To meet this requirement, the decimal point was moved so that it appears next to a digit. Also, a decision was made to show a maximum of eight mantissa digits when an exponent is displayed, so two of the display digits do double duty, sometimes as mantissa digits, and other times as exponent sign and digit.

» (Extrait de HP journal, 1975-11.) Je résume cette évolution dans le tableau suivant.

1972 1975 chiffres
15 12 total
10 8 ou 10 mantisse
2 2 ou 0 exposant
0 à 2 0 à 2 signe

J'aime bien la nouvelle façon d'afficher qui ne ressemble plus à ce qui se faisait sur les calculatrices mécaniques. J'aime aussi le remplacement de la touche yˣ par xʸ et la touche DSP (pour « display ») qui permet de gérer le nombre de décimales affichées (et donc l'arrondi final.)

Les calculatrices de bureau de la marque et la calculatrice de poche HP-21 affichent par défaut deux chiffres après la virgule, tandis que la HP-35 n'affiche pas de zéro. Mais tous les calculs sont toujours fait avec toute la précision disponible (soit quinze chiffres pour la HP-35 et la HP-9100 par exemple, et douze pour la HP-21, on l'aura compris), seule l'affichage est dynamique, ce qu'on ne trouve pas chez la concurrence pendant longtemps (1976 si j'ai bonne mémoire.)

calcul de affichage HP-21 affichage HP-35 type
1582000*1842  291404000     291404000      décimal (normal)
1582000*18420  2.9140440 10  2.914044    10 scientifique (2.914044E+10)

Évolution par rapport au HP-35, apparue avec la HP-45, on peut de nouveau contrôler l'affichage comme sur les calculatrices de bureau. On peut choisir l'affichage décimal avec un nombre de chiffres significatifs.

saisie HP-21 affichage HP-21
1 2 3 . 4 5 6 Enterꜛ  123.46      
par défaut (noter l'arrondi automatique)
DSP . 4  123.4567    
DSP . 6  123.456700  
zéros surnuméraires (valeur exacte toujours manipulée en mémoire)
DSP . 2  123.46      
DSP . 0  123.        

On peut de même opter pour l'affichage scientifique avec un nombre donné de décimales, en faisant automatiquement l'arrondi pour nous : la mantisse est toujours justifiée à gauche et sur huit chiffres (sur les calculatrices de bureau le point décimal est en position fixe avec autant de place de part et d'autre pour la mantisse et c'est d'un bel effet), tandis que l'exposant est justifié à droite toujours sur deux chiffres.

saisie HP-21 affichage HP-21
1 2 3 . 4 5 6 Enterꜛ  123.46    02
DSP 2  1.23      02
DSP 4  1.2346    02
DSP 7  1.2345670 02
DSP 8  1.2345670 02

…saisie

C'est aussi la seule marque sur laquelle on a une saisie un peu dynamique, et surtout le premier constructeur qui introduit la notation scientifique déjà évoquée. Elle sera aussi la seule dont les calculatrices en font usage jusqu'en 1976 en gros.
C'est fièrement signifié par la touche enter exp (pour « enter exponent ») sur les modèles de bureau, et E EX sur HP-35 (l'espace disparaîtra sur les modèles de poche suivants.) Pour saisir quinze virgule six trillion, là où on doit appuyer douze fois sur 0 ou au mieux six fois sur 00 sur les calculatrices de l'époque, ça devient simplement (trois touches)

saisie affichage HP-21
1 5 . 6  15.6         affichage normal
E EX  15.6      00 bascule en mode scientifique
1 2  15.6      12 saisie de l'exposant
Enterꜛ  1.5600000 13 affichage scientifique
2 5 ×  3.9000000 14 affichage normal

La simplification est poussée assez loin pour une nouveauté et pour l'époque. Prenons par exemple le calcul du million réparti en cinquante deux

saisie affichage HP-21
E EX  1.        00 pas besoin de saisir 1 d'abord
6  1.        06 puissance six pour le million
Enterꜛ  1000000.00   affichage normal par défaut
5 2 ÷  19230.77     affichage normal si possible
DSP 6  1.923077  04 affichage scientifique explicite

Il y a par contre une petite subtilité pour les exposants négatifs, comme lorsqu'on veut prendre cinquante quantum d'action

saisie affichage HP-21
6 . 6 2 5  6.625         mode normal
E EX  6.625      00 passage en saisie scientifique
CHS  6.625     -00 activation puissance négative…
2 7  6.625     -27 valeur absolue de la puissance…
Enterꜛ  6.625000  -27 affichage scientifique implicite
5 0  50.00         affichage normal par défaut
×  3.3125000 -25 affichage scientifique implicite

Et il y a malgré tout quelques limitations :

  • Quand la mantisse a plus de huit chiffres avant la virgule, le mode de saisie scientifique est désactivé. Ainsi, pour 123456789.1E23 il vaut mieux saisir 12345678.91E24
  • On ne peut pas utiliser le mode de saisie scientifique quand le premier chiffre significatif arrive après la huitième position. Ainsi, pour 0000.000025E55 il vaut mieux saisir 0000.00025E54 ou 0.000025E55

Ce n'est cependant pas mal et surtout c'était les seuls à savoir faire cela.

etc.

La HP-45 (1973) est la première calculatrice à proposer la touche Last X (ou LSTx sur certains modèles) : la sauvegarde de ce niveau avant toute opération est un must qui n'est pas sur les modèles 21 et 91 mais sera systématique à partir de 1975. C'est aussi la première calculatrice à proposer une touche x² qui sera reprise plus tard par quasiment tout le monde.
Ce modèle introduit le formatage d'affichage (évoqué plus tôt), pour la première fois, sur les calculatrices de poche. C'est aussi le premier constructeur, et le seul pendant fort longtemps, à offrir la conversion d'unités (c'est le genre de truc qui fait défaut sur des TI au même prix qu'un modèle HP après lequel il sort.)

La HP-55 (1975) en plus d'offrir plus de conversions, a un timer exploitable (ça y était déjà sur la 45 mais pas facilement accessible) et bien pensé pour avoir dix chronomètres. Programmable aussi, elle introduit une autre forme d'adressage et de saut, mais surtout l'exécution pas-à-pas (utile aussi bien pour la recherche de bogue que pour aider à la mise au point.) Des fonctionnalités qu'on retrouvera sur de nombreux autres modèles et qui sont encore absent chez beaucoup de concurrents aujourd'hui.

La HP-25 (1975) est le premier modèle à proposer officiellement le mode d'affichage ingénieur.
C'est aussi la première à subir une mise à niveau et non un remplacement complet. Cela donna la HP-25C (1976) qui est une révolution devenu un critère non négociable aujourd'hui : l'usage de la technologie de mémoire CMOS qui permet de ne plus faire de reset au moment de changer les piles…

La HP-34C (1979) est la première calculatrice de poche à faire du calcul numérique d'intégrale et la recherche de zéro de fonction. Il faudra des lustres pour voir arriver ces fonctionnalités, disponibles depuis le début sur leurs calculatrices de bureaux, sur d'autres calculatrices de poche. C'est aussi la première calculatrice qui implémente la fonction gamma sur les réels

La HP-15 (1982) est la première calculatrice, à ma connaissance, à faire du calcul de complexes (et ce fut le seul constructeur pendant longtemps) et de matrices numériques (celui là sera par contre repris par la plupart des calculatrices graphiques dès 1990.)

La HP-28C (1987) est la première calculatrice graphique du constructeur, mais sur ce coup ils sont en retard vu que le concept est apparu avec Casio fx-7000G (1985) presque deux plus tôt. Mais pas plus en retard que le texan qui mettra encore trois ans avant d'arriver sur ce marché avec sa TI-81 (1990) qui utilise le même circuit que Casio… La fx-7000G n'avait que 82 fonctions (moins que ce que propose les HP en 1980…) et disposait de deux touches de bascule (« shift » orange et « alpha » rouge) —concept largement éprouvé chez HP.
La HP-28C reprend et améliore leur outil de résolution numérique et leur navigation par menus, tous deux introduits avec la HP-18C (1986). Ce type de menu sera repris par la seconde génération de graphiques Casio (i.e. 9750/9850/9950/9970 et leurs variantes) dès 1996 (soit dix ans plus tard) où on voit apparaitre les touches « F1 » à « F6 » !
Sur ce modèle, la conversion d'unités est encore plus aboutie et complète, il y a les opérations sur bits comme sur HP-16C mais sans devoir rentrer dans un mode dédié, il y a un catalogue d'aide comme sur HP-41C mais avec plus de confort, etc.
HP-18C, 1986
Son évolution, HP-28S (1988) offre plus de mémoire (on passe de 2K à 32K) ainsi que le menu perso et l'arborescence de variables.

La liste pourrait se poursuivre comme ça sur plusieurs pages, et cela suffit pour la marque soit source de fascination, qu'on aime ou pas ses produits. Et pourtant, je ne suis pas en train de claironner comme des fans et zélotes que cette entreprise a tout inventé, pour preuve j'ai fait remarqué : qu'on ne lui doit pas la première calculatrice de poche, ni l'usage du LCD (elle fut cependant parmi les premières connues du grand public), qu'on ne lui doit pas la première calculatrice graphique (il s'en ai fallu de peu mais ce n'était pas la direction vers laquelle tendait ce constructeur), qu'elle n'a pas proposé de fonctions hyperboliques pré câblées pendant longtemps, etc.

vive la NPI

Concernant la RPN, apparue avec le modèle 9100A à la fin des années 1960, (en vérité, Hewlett-Packard lui a surtout donné son nom, en hommage aux travaux, en 1924, du mathématicien/philosophe/logicien polonais Jan Łukasiewicz, mais le concept peut être retrouvé sur la calculatrice mécanique danoise Bonh Contex de 1957…)

pourtant plus naturel

Elle me semble justement accessible « à la main non éduquée » (si j'ai bien compris, c'est une formulation ironique ou métaphorique pour désigner les personnes qui n'ont pas fait de hautes études ?) car correspondant à la façon dont nous avons justement appris à « calculer » sans machine (i.e. avec le crayon sur le papier ou le bout de craie sur le tableau —in fine, une main éduquée), en tout cas en ce qui me concerne… Exemple simple de mise en bouche :

    45
+  218
+  800
 ─────
= 1063

Hormis le fait de poser les unités/dizaines/centaines/milliers/etc. les uns sous les autres ; on remarquera qu'il y a virtuellement un tableau avec une colonne des nombres manipulés et une colonne des opérations entre eux. Quand on passe la colonne des opérateurs à droite, comme sur HP-97 et les actuelles calculatrices imprimantes, on voit que la RPN suit cette manière de faire naturelle (pour les dinosaures…?)

nombre opérateur
4 5 Enterꜛ
2 1 8 +
8 0 0 +

C'est la façon de fonctionner aussi des machines arithmétiques d'avant (du moins sur celles que j'ai eu à tester)

nombre opérateur
4 5 +=
2 1 8 +=
8 0 0 +=

Même chose pour les autres opérations, sauf que les retenues et additions (ou soustractions) intermédiaires pour les multiplications (ou les divisions) ne sont pas affichées, et on n'a pas le reste de la division.

   31
×  27
 ────
  217
+ 62 
 ────
= 837

N.B. En voulant vérifier si l'évolution des programmes a changé l'enseignement de la façon de faire, j'apprends que la bonne vieille méthode est dite justement en colonne et qu'il y a également une nouvelle méthode dite en ligne —que je trouve moins simple mais bon ce doit être l'inaptitude ? me demande quand même si ce n'est pas pour ça que les nouvelles générations ne peuvent plus se passer de calculettes mais je digresse.

stratégies exécutoires

Il convient de faire un petit détour par le fonctionnement interne, sans devoir être technique promis.

exécutions immédiates

L'approche des calculatrices RPN reste l'exécution immédiate (dite « single-step » ou « immediate-execution » ou encore « chain calculation ») comme sur les calculatrices ultra simples (dites « quatre opérations ») ou parfois plus évoluées (dont des modèles scientifiques) comme on en trouve chez de nombreux constructeurs

  • Sharp (les véritables premières calculatrices de poche) et sa notation Ten Key
    • QT-8D (1969)
    • QT-8B (1970)
    • EL-8 (1970)
    • à noter que la marque continue de produire des calculatrices comptables selon ce concept (nom déposé), comme le QS-2770H, et à noter aussi la HP-10 sortie en 1977 qui utilise le même principe repris aussi un temps par Casio.
  • Texas Instruments
    • SR-50 (janvier 1974) et SR-51 (1974) tous deux avec des fonctions trigonométriques et logarithmiques.
    • TI-150 (décembre 1974) avec en plus %
    • TI-1200 et LADY 1200 (mars 1975) avec en plus %
    • TI-1400 (1976) avec en plus % et ±
    • TI-1030 (juin 1978) avec en plus % et √
    • TI-1070 (juin 1978) avec en plus %, √, ±, x², ¹/ₓ
    • TI-1071 (1979) avec en plus %, √, ±, x², ¹/ₓ
    • TI-1760 (août 1979) avec en plus √
    • TI-1010 (1979) avec en plus √ et %
    • TI-1031 (1981) avec en plus % et √
    • TI-1001 (avril 1982) avec en plus % et √
    • TI-1002 (1983) avec en plus % et √
    • TI-1036 (1983) avec en plus % et √
    • TI-1786 (1985) avec en plus % et √
  • Elektronika
  • Addmaster
  • National Semiconductor electronics
  • Sinclair Radionics
  • les systèmes d'exploitation
  • et de nombreux autres

Dans cette approche, les opérations sont (immédiatement) déclenchées par l'appuie d'une touche et on calcule au fur et à mesure tous les résultats intermédiaires jusqu'au résultat final. (on peut le voir dans le premier exemple, où l'on voit d'abord la somme de 45 et 218, puis celle de 263 et de 800 enfin.) Dans ce mode (chain calculation) on note deux écoles :

  • des nombreuses, comme la SR-50 de TI, qui utilisent un mélange de
    • notation « infixée » (pour les opérations duales que sont les quatre opérations de base ainsi que celui de calcul de pourcentage et plus tard les arrangements/permutations de probabilité de tirages, ou encore les comparaisons logiques ; dans ce cas, l'opération est en attente de la saisie de la seconde opérande dont la fin de saisie est signalée par une autre touche d'opération et on reboucle)
    • et de notation « suffixée » (pour les opérations unaires tels que : la puissance carré, la racine carrée, le changement de signe ou négation, la puissance inverse ou inversion, le factoriel, le sinus, le cosinus, la tangente, les logarithmes, l'exponentiel, les conversions…)
  • quelques anciennes, et quelques nouvelles (cas vu chez Casio), utilisent un mélange de
    • notation « infixée » (pour les opérations à deux arguments)
    • et de notation « préfixée » (pour les opérations à un seul argument)
  • les nouvelles, RPN, qui n'utilisent que la notation « suffixée » et sont donc plus cohérentes (et simples à mon goût) et moins déroutantes

Le tableau suivant montre ces différences chez quelques éditeurs, en 1975, pour sa succession de quatre calculs : 21+37 ; 31×27 ; √17.

HP Sharp TI NS&S
Clear C C C C
2 1 Enterꜛ += + +
3 7 + += = +
Clear C C C C
3 1 Enterꜛ ×÷ × +
2 7 × += = ×
Clear C C C C
1 7 n/a n/a

Ça va quand on se limite aux quatre opérations, mais bonjour les nœuds au cerveau quand on commence à combiner.

calcul HP-35 ou tout RPN TI SR-50
2·√18 2 Enterꜛ 1 8 √ × ou (commutativité) 1 8 √ 2 × 2 × √ 1 8 =
3·sin(30°) 3 Enterꜛ 3 0 SIN × ou (commutativité) 3 0 SIN 3 × 3 × SIN 3 0 =

L'évaluation immédiate est, électroniquement, le mode de fonctionnement le plus simple et le plus rapide ; les autres formes d'évaluation s'y ramènent au final (mais il s'agit là de détails d'implémentation qui n'intéressent pas les usagers finaux.) C'est aussi le mode de fonctionnement historique pour la bonne raison que l'affichage était sur une seule ligne utilisant des blocs sept segments à diodes ; du coup, on ne pouvait afficher que des nombres…
4 blocs de 7 segments à diodes

exécution différée

L'évaluation différée existait déjà sur les ordinateurs et la notation dite « algébrique » (qui au passage n'est pas exactement celle de l'algèbre si on veut être honnête) a été introduite par le langage de programmation ForTran. Pour être utilisable sur une calculatrice il fallait attendre l'arrivée de l'écran

par Gil Cot

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