Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Juin 2024 -
Le 21 mai 2024, la loi « visant à réguler et à sécuriser l'espace numérique » a été promulguée. Comme nous l'exprimions en octobre dernier, lors du vote en première lecture à l'Assemblée, il s'agit d'une énième loi nationale pour « réguler et sécuriser » Internet, alors que l'Union européenne a récemment adopté deux règlements transversaux en la matière.
La loi instaure, entre autres, un filtre « anti-arnaques », contre lequel, dans sa première version, la Fondation Mozilla s'était mobilisée avec succès. La fondation avait alerté sur le fait que la rédaction initiale de l'article pouvait faire porter aux navigateurs la responsabilité de bloquer des sites web et engendrer une véritable censure administrative de ces sites. La loi impose donc un filtrage et non un blocage des sites.
Elle impose également aux sites et plateformes en ligne, proposant du contenu à caractère pornographique, la mise en place d'un système de vérification d'âge. Des amendements, portés par les groupes Écologistes et La France Insoumise, qui proposaient d'exiger que ces systèmes soient « sous un format ouvert et librement utilisable », ont malheureusement été rejetés .
Saisi, le Conseil constitutionnel a notamment censuré la création d'un « délit d'outrage en ligne », introduit en commission mixte paritaire, particulièrement décrié pour son caractère attentatoire à la liberté d'expression.