Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Juillet 2017 -
Voici un RFC qui n'est pas trop long à
lire ou à comprendre : il ajoute un code de réponse au protocole
SIP (utilisé surtout pour la
téléphonie sur IP), le code 607 qui dit
explicitement « je n'ai pas envie de répondre à cet appel ».
Sur certaines lignes téléphoniques, la majorité des appels
entrants sont du spam (cf. RFC 5039), du genre salons de beauté ou remplacements de
fenêtres, voire appels automatiques en faveur d'un candidat
politicien. Toute méthode de lutte contre ce spam nécessite
d'avoir un retour des utilisateurs, qui déclarent « je ne veux pas
de cet appel ». Simplement raccrocher ne suffit pas, il faut
permettre à l'utilisateur de déclarer explicitement la spamicité
d'un appel. (Les codes de rejet existants comme 603 - RFC 3261, section 21.6.2 - ne sont pas
assez spécifiques. 603 indique typiquement un rejet temporaire, du
genre je suis à table, ne me dérangez pas maintenant.)
C'est désormais possible avec ce nouveau code de retour 607,
enregistré à l'IANA. Le logiciel de
l'utilisateur enverra ce code (il aura typiquement un bouton
« rejet de ce spam » comme c'est le cas pour les logiciels de
courrier), et il pourra être utilisé pour
diverses techniques anti-spam (par exemple par un fournisseur SIP
pour déterminer que tel numéro ne fait que du spam et peut donc
être bloqué). La FCC (pour laquelle
travaille l'auteur du RFC) avait beaucoup
plaidé pour un tel mécanisme.
Notez que l'interprétation du code sera toujours
délicate, car il peut y avoir usurpation de l'identité de
l'appelant (section 6 de notre RFC, et aussi RFC 4474) ou
tout simplement réaffectation d'une identité à un nouvel
utilisateur, innocent de ce qu'avait fait le précédent. Au passage, dans SIP, l'identité de l'appelant peut
être un URI SIP ou bien un numéro de
téléphone, cf. RFC 3966.
Le code aurait dû être 666 (le nombre de la
Bête) mais le code 607 a été finalement choisi pour
éviter des querelles religieuses. (Le RFC 7999 n'a pas eu les mêmes pudeurs.)
L'action (ou l'inaction)
suivant une réponse 607 dépendra de la politique de chaque
acteur. (La discussion animée à l'IETF
avait surtout porté sur ce point.) Comme toujours dans la lutte contre le spam, il faudra
faire des compromis entre trop de faux positifs (on refuse des
messages légitimes) et trop de faux négatifs (on accepte du
spam). D'autant plus que l'utilisateur peut être malveillant
(rejeter comme spam des appels légitimes dans l'espoir de faire
mettre l'appelant sur une liste noire) ou
simplement incompétent (il clique un peu au hasard). Les
signalements sont donc à prendre avec des pincettes (section 6 du RFC).