Suport technique et veille technologique
Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Octobre 2017 -
Pour avoir un espace de noms d'URN,
autrefois, il fallait un examen par l'IETF,
ce qui était un peu contraignant (et risquait de mener au
« squat », avec des gens utilisant un espace de
noms qu'ils ne se sont pas donné la peine d'enregistrer). Le RFC 8141 ayant changé cette politique d'enregistrement pour
celle, plus facile, d'examen par un expert, il a fallu clarifier
quelques processus, ce que fait ce RFC. Dans la foulée, ce RFC
change le statut de quelques RFC précédents, qui avaient servi de
base à l'enregistrement de certains espaces de noms. Bref, que de
la procédure et de la bureaucratie (mais pas inutile).
Un des buts des URN (désormais
normalisés dans le RFC 8141) était
d'intégrer des systèmes d'identificateurs existants. C'est ainsi
que le RFC 2288 avait décrit un espace de noms pour les
ISBN, mais sans l'enregistrer
formellement à l'IANA, en partie parce que
le mécanisme d'enregistrement n'était pas clair à l'époque. Par la
suite, le RFC 3187 a remplacé le RFC 2288 et comblé ce
manque (dans sa section 5). Idem pour les ISSN dans le RFC 3044. Ces deux RFC 3187 et RFC 3044 sont reclassés comme étant désormais d'intérêt
historique uniquement (section 2 de notre RFC), les
enregistrements de ces espaces de noms ayant été refaits selon les
nouvelles règles (section 5). Voyez le nouvel
enregistrement d'isbn et celui d'issn.
Pour ISBN, le principal changement est
que l'espace de noms URN fait désormais référence à la nouvelle
version de la norme, ISO 2108:2017
(cf. la page
officielle et, comme toutes les normes du dinosaure
ISO, elle n'est pas disponible en ligne.)
Elle permet les ISBN de treize caractères (les ISBN avaient
dix caractères au début). Pour ISSN, la
norme du nouvel enregistrement est ISO
3297:2007, qui permet notamment à un ISSN de
référencer tous les médias dans lesquels a été fait une
publication (il fallait un ISSN par média, avant).
Et les NBN (National
Bibliography Number, section 3) ? C'est un cas rigolo,
car NBN ne désigne pas une norme spécifique, ni même une famille
d'identificateurs, mais regroupe tous les mécanismes
d'identificateurs utilisés par les bibliothèques nationales
partout dans le monde. En effet, les bibibliothèques peuvent
recevoir des documents qui n'ont pas d'autre identificateur. Si la
bibliothèque nationale de Finlande reçoit
un tel document, son identificateur national pourrait être,
mettons, fe19981001
, et, grâce à l'espace de
noms URN nbn
, il aura un URN,
urn:nbn:fi-fe19981001
.
Les NBN sont spécifiés dans le RFC 3188, pour lequel
il n'y a pas encore de mise à jour prévue, contrairement aux ISBN
et ISSN.
Outre les NBN, il y a bien d'autres schémas d'URN qui
mériteraient une mise à jour, compte-tenu des changements du RFC 8141 (section 4). Mais il n'y a pas le feu, même si leur
enregistrement actuel à l'IANA n'est pas tout à fait conforme
au RFC 8141. On peut continuer à les
utiliser.