Suport technique et veille technologique
Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Décembre 2018 -
Derrière un titre qui évoque les fameuses mentions « En
construction » du début du Web, un ouvrage
d'une historienne spécialisée dans l'histoire de
l'Internet. Valérie Schafer décrit les
débuts de l'Internet et du Web en France,
au cours des années 1990.
On y trouve les débats franco-français « Minitel ou Internet »,
qui agitaient les gens d'en haut de 1994 à 1997 (les gens d'en bas
avaient tranché depuis longtemps), les absurdités des
intellectuels français face à un phénomène qu'ils ne comprennent
pas, l'incompréhension des médias officiels (voir d'ailleurs
l'excellente
compilation de reportages télévisés faite par l'auteure),
l'histoire de Fnet et d'autres acteurs,
puis l'explosion de l'intérêt pour l'Internet, passant par les
phases successives (on ignore, puis on
ricane, puis on en fait des éloges démesurés), les problèmes
concrets (kits de connexion, documentations incompréhensibles,
compensées par le fait que les utilisateurs étaient des
passionné·e·s, décidé·e·s à réussir), les débuts des sites Web (au
HTML fait à la main), les relations avec
les nouveaux utilisateurs qui arrivent en masse (le
septembre sans fin), les premières
censures, et les combats pour la liberté, par exemple le rôle de
l'AUI, etc.
À propos de documentation, celle de l'accès au
CNAM par modem,
citée p. 55 et suivantes, est en ligne, en trois fichiers : acces-cnam-modems-1.pdf
, acces-cnam-modems-2.pdf
et acces-cnam-modems-3.pdf
.
Question absurdités, le rapport
Théry est évidemment mentionné, mais je pense que la prime revient à
Philippe Val qui écrivait dans
Charlie Hebdo en 2001 (p. 26 du livre) :
« Qui est prêt à dépenser de l'argent à fonds perdus pour avoir
son petit site personnel ? Des tarés, des maniaques, des
fanatiques, des mégalomanes, des paranoïaques, des nazis, des
délateurs [...] » Comme vous êtes en train de lire un « petit site
personnel », je vous laisse chercher dans quelle(s) catégorie(s) est son
auteur…
Les sources sont systématiquement citées, ce qui est normal
pour une historienne, mais n'est pas toujours fait dans les livres
parlant d'histoire de l'Internet. (Et qui répètent parfois en
boucle des légendes, du genre c'est en France qu'on a inventé
l'Internet. De telles légendes sont fréquentes dans les
« histoires d'Internet », contrairement à ce livre, qui est très
rigoureux.) Plus étonnant, des sources informelles sont très
utilisées, notamment Usenet. C'est tout à
fait justifié, vu le peu de sources formelles sur cette époque,
mais c'est rare, Usenet est ignoré de la majorité des ouvrages et
articles parlant d'Internet.
Pour ces citations tirées d'Usenet, Schafer n'a pas mis le nom
de l'auteur·e de la citation. Le problème est complexe, car il
faut arbitrer entre le droit
d'auteur (citer l'auteur), la valeur historique du
témoignage (qui dépend de qui parle) et le droit à la vie privée. Contrairement à un livre
ou à un article dans un journal formel, l'auteur·e d'un message
sur Usenet ne pensait pas forcément être retrouvé·e vingt ans
après. Si vous voulez approfondir la question, l'auteure du livre
recommande « Ethics
and the Archived Web Presentation: “The Ethics of Studying
GeoCities” » ou « Par-delà
la dichotomie public/privé : la mise en visibilité des pratiques
numériques et ses enjeux éthiques ».
Le fameux logo « En construction » orne logiquement la
couverture du livre :
Notez enfin que le site de l'Armada de la Liberté, mentionné p. 73, a
été récemment remis en
ligne à partir d'une sauvegarde personnelle dans le cadre
d'une page d'histoire du CNAM à l'occasion
d'une conférence. J'ai appris dans le livre de Valérie
Schafer (p. 80) que le site Web du CNAM n'avait pas été le premier
serveur Web en France, contrairement à ce que je répétais tout le
temps. Heureusement que les historien·ne·s sont là pour vérifier.
Déclaration d'éventuel conflit d'intérêts : j'ai reçu (sans engagement) un exemplaire gratuit de ce
livre par l'auteur.
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