Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- 3 septembre -
Pour des raisons de robustesse, il est fortement recommandé
d'avoir plusieurs serveurs faisant
autorité pour une zone DNS. Mais ce n'est pas tout : il faut aussi de
la diversité, pour éviter que la même cause ne rende plusieurs
serveurs injoignables. Il est donc très souhaitable d'avoir des
serveurs secondaires en dehors de son réseau habituel. Si on est une
grosse organisation, il existe des offres commerciales pour cela. Et
si on est une petite organisation, avec peu de moyens ? Des
solutions existent quand même.
Un nombre important de serveurs faisant
autorité est certes souhaitable (la résolution doit toujours
fonctionner même si un serveur est en panne) mais il vaut encore
mieux qu'ils soient divers. Si on a quatre serveurs (un bon nombre)
mais qu'ils sont dans la même armoire, ou
alimentés par le même système électrique, ou routés ensemble par le
même AS, ces quatre
serveurs vivent sous la menace d'un SPOF : une panne peut les
planter tous les quatre.
La solution est donc d'avoir des serveurs secondaires, qui iront
récupérer les données sur le serveur primaire (d'où le terme de
serveurs esclaves, que l'on trouve par exemple dans les fichiers de
configuration de certains logiciels). Mais pour avoir le maximum de
diversité, il vaut mieux qu'ils soient routés via des AS différents, et même qu'ils
soient gérés par des organisations différentes. On peut toujours
demander à des copains ou copines d'héberger de tels secondaires (le
DNS fonctionnait souvent comme cela au début). Mais si on n'a pas de
copines ou copains qui fournissent ce service ? Alors, il y a
plusieurs solutions gratuites :
- puck.nether.net.
- NS-Global. L'utilisation
est originale : vous n'avez pas de compte, vous configurez votre
primaire et demandez ensuite le service.
- 1984
Hosting.
- Hurricane Electric.
- FreeDNS 42.
- FreeDNS (sans
lien avec le précédent) : je trouve l'utilisation très peu claire
(heureusement que Jean-Philippe Pick m'a aidé). Il faut aller dans
la section Backup DNS et suivre
les instructions.
- Certains bureaux d'enregistrement
fournissent un service de secondaire mais uniquement si le domaine
est enregistré chez eux.
Pour tous ces services, quelques points à garder en tête :
- Cela va de soi mais je le répète quand même : il faut avoir un
serveur primaire que vous gérez vous-même. Cet article ne parle que
de trouver des secondaires.
- Il s'agit à chaque fois de
services gratuits, qui font au mieux, mais qui ne peuvent pas
fournir une fiabilité de 100 % (mais, comme souvent avec les
services créés par des passionné·es, cela marche souvent mieux que
les services commerciaux et le support répond plus vite et plus sérieusement). Soyez gentil·les avec leurs
administrateurices.
- Si vous vous inquiétez pour
l'intégrité de vos données DNS (qui nous dit que ces
administrateurices ne vont pas subrepticement modifier les
enregistrements ?), signez avec DNSSEC. De toute façon, signez avec
DNSSEC.
- Tous ces services fournissent ce qu'il faut pour DNSSEC mais
vérifiez quand même. Et, bien sûr, c'est vous qui êtes responsable
de la supervision.
- Si vous vous inquiétez pour la
confidentialité des requêtes (pas des
données, qui sont publiques, mais des requêtes), vous avez
raison de vous inquiéter. Si vous ne vous inquiétez pas, lisez le
RFC 7626. DNSSEC ne traite pas ce
problème.
Outre les copains et copines, outre les services gratuits comme
ceux cités ici, on peut aussi recourir aux services de gens de son
écosystème professionnel ou associatif. Ainsi, les services publics
ne devraient pas hésiter à échanger des services de DNS secondaire
(ils ne sont pas concurrents, après tout), mais on constate que ce
n'est pas le cas, les rendant vulnérables aux pannes et aux
attaques par déni de service.