Greboca  

Suport technique et veille technologique

Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.

C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...

Les logiciels libres

L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.

Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.

Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.

Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.

Blog de Stéphane Bortzmeyer  -  RFC 9639: Free Lossless Audio Codec

 -  19 décembre - 

Le format FLAC, normalisé dans ce RFC, permet de stocker et de transmettre du son sans perte (contrairement à des mécanismes de compression comme MP3). Il est donc utile, par exemple pour l'archivage à long terme (mais aussi pour la haute fidélité).

Le multimédia, c'est compliqué. Le RFC fait près de 100 pages, pour un format audio qui se veut pourtant simple. FLAC fait de la compression pour limiter l'espace de stockage nécessaire mais en prenant soin de permettre une décompression qui redonne exactement le fichier originel (d'où le « sans perte » dans son nom, qu'il partage avec d'autres formats, comme le FFV1 du RFC 9043). Je ne connais pas assez le domaine de l'audio pour faire un résumé intelligent du RFC donc je vous invite à le lire si vous voulez comprendre comment FLAC fonctionne (les sections 4 à 6 vous font une description de haut niveau).

Si on prend un fichier FLAC, un programme comme file peut le comprendre :

% file Thélème.flac
Thélème.flac: FLAC audio bitstream data, 24 bit, stereo, 44.1 kHz, length unknown  
  
Le fait que l'échantillonage soit à 44,1 kHz est encodé dans les métadonnées (cf. section 9.1.2 du RFC), que file a pu lire (section 9.1.3 pour le fait que le fichier soit en stéréo).

Il y a quelques fichiers FLAC sur Wikimedia Commons. Mais un bon exemple de l'utilisation de FLAC est donné par l'enregistrement des Variations Goldberg par Kimiko Ishizaka, que vous pouvez télécharger en FLAC et sous une licence libre (CC0).

La mise en œuvre de référence de FLAC est en logiciel libre et se nomme libFLAC. Mais il existe beaucoup d'autres programmes qui savent gérer FLAC (j'ai écouté plusieurs fichiers FLAC avec vlc pour cet article), le lire, l'écrire, l'analyser, etc. Une liste est disponible sur le site du groupe de travail IETF. Il faut dire que FLAC, bien qu'il vienne seulement d'être normalisé, est un format ancien, dont le développement a commencé en 2000, et il n'est donc pas étonnant que les programmeur·ses aient eu le temps de travailler.

Si vous voulez ajouter du code à cette liste, lisez bien la section 11 du RFC, sur la sécurité. Un programme qui lit du FLAC doit être paranoïaque (comme avec n'importe quel autre format, bien sûr) et se méfier des cas pathologiques. Ainsi, le RFC note qu'on peut facilement créer un fichier FLAC de 49 octets qui, décomprimé, ferait 2 mégaoctets, ce qui pourrait dépasser la mémoire qui avait été réservée. Ce genre de surprises peut arriver à plusieurs endroits. L'annexe D du RFC contient plusieurs fichiers FLAC intéressants (et vous pouvez les retrouver en ligne) et il existe également une collection de fichiers FLAC, dont certains sont délibérement anormaux, pour que vous puissiez tester la robustesse de votre programme. Autre piège (mais lisez toute la section 11, il y en a beaucoup), FLAC permet de mettre des URL dans les fichiers, URL qu'il ne faut évidemment pas déréférencer bêtement.

Ce RFC est également la documentation pour l'enregistrement du type MIME audio/flac (section 12.1).

Pour une analyse technique de la prétention « sans perte » de FLAC, voir cet article de Guillaume Seznec.

par Stéphane Bortzmeyer

Blog de Stéphane Bortzmeyer

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