Suport technique et veille technologique
Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Février 2011 -
Par définition un développeur est paresseux.1 C’est donc tout naturel que ce soit en général, un des points fort d’un langage aux yeux d’un développeur que le langage soit bien fourni en terme de bibliothèques réutilisables2 , sans compter que si il offre en plus un système de paquets permettant le déploiement et l’installation facile, c’est un grand plus.
Est-ce que j’ai déjà dis que c’était justement l’une des forces de Perl via le CPAN3, et depuis longtemps. Cependant il arrive qu’on n’ait pas toujours un accès à une connexion internent, par exemple parce-qu’on est dans le train, dans l’avion, à l’hôtel sans d’accès wifi, ou bien qu’on vient d’emménager et on n’a pas encore reçu les accès. Avoir une connexion n’est pas nécessaire pour coder, je dirais même la couper peut-être utile lorsqu’on développe pour moins se laisser distraire4, en Perl on a toutes la documentation qu’il faut avec la perldoc. Cependant si le besoin se fait sentir d’installer une bibliothèque, il faudra une connexion pour contacter un miroir.
L’idéal serait donc de bénéficier d’un miroir en local, mais avoir un miroir complet risquerai de prendre beaucoup d’espace.
C’est pour cette raison que Randal Schwartz a écrit un article présentant un programme pour résoudre ce problème, l’idée est d’avoir un mini-CPAN en gardant uniquement les fichiers vraiment nécessaires au module CPAN.pm et avoir la dernière version stable de chaque distribution.Ricardo Signes l’a mis à disposition sur le CPAN.
use CPAN::Mini
CPAN::Mini->update_mirror(
remote => "http://cpan.mirrors.comintern.su",
local => "/usr/share/mirrors/cpan",
trace => 1
); |
Voilà, la clé remote représente le miroir qu’on utilise, la clé local chemin ou placer les fichiers en local, et la clé trace permet d’avoir des informations. Le script peut prendre un certain temps à s’exécuter. Ensuite l’idéal c’est d’avoir une cron pour le garder à jour.
Il faut aussi configurer le client cpan pour qu’il utilise le miroir local.
cpan
cpan> o conf urllist unshift file:///usr/share/mirroirs/cpan
cpan> o conf commit
cpan> reload index |
En conclusion, ceci peut s’avérer rudement pratique lorsqu’on n’a pas de connexion internet pendant plusieurs mois.
Projet sur le CPAN
Projet sur le CPAN
Article des mongueurs
- C’est pas moi qui le dit, Larry Wall dit que c’est une des trois qualités d’un programmeur
- Cela permet d’éviter de réinventer la roue trop souvent, bien que ça peut aussi être bien de temps en temps, ce qu’il faut c’est ne pas réinventer la brosse à dent
- Comprehensive Perl Archive Network
- Faire des sprints de trois heures dans la journée sans connexion à internet, est une bonne chose

Original post of Hobbestigrou.
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