Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Juillet 2014 -
Le mardi 22 juillet 2014, le gouvernement britannique a annoncé sa décision de passer à l'usage exclusif de standards ouverts pour les documents de communication. Le gouvernement britannique explique ce choix en mettant en avant l'importance de l'ouverture des formats ainsi que l'indépendance par rapport aux différents acteurs du marché. L'April se réjouit de cette décision et espère que le gouvernement français s'en inspirera pour généraliser les standards ouverts dans l'administration.
Les standards retenus sont les suivants :
- PDF/A ou HTML pour visualiser des documents gouvernementaux ;
- Open Document Format (ODF) pour partager ou collaborer sur des documents gouvernementaux.
Cette décision est l'aboutissement d'une consultation publique du gouvernement britannique sur l'utilisation de standards ouverts. Elle conclut un débat animé qui remonte déjà à plusieurs mois, incluant notamment un dialogue avec la société civile et la possibilité pour les citoyens de donner leur avis sur la politique envisagée. L'April est très satisfaite de voir que les arguments d'interopérabilité, d'absence d'enfermement technologique ainsi que la possibilité pour tous de pouvoir communiquer avec l'administration aient prévalu. Elle regrette cependant que ce ne soit toujours pas le cas en France, où le référentiel général d'interopérabilité publié en 2009 entretient toujours la confusion sur les formats de bureautique, empêchant la généralisation des formats ouverts, et appelle le gouvernement français à suivre l'exemple britannique afin de mettre en place la généralisation des formats ouverts.