Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Mai 2015 -
Paris, le 22 mai 2015, communiqué de presse.
Jacques Marzin, directeur de la DISIC (Direction interministérielle des
systèmes d'information et de communication de l'État), souhaite
renforcer et étendre la stratégie publique en matière de logiciel
libre. L'April se réjouit de cette volonté et encourage le
gouvernement à donner à la DISIC les moyens nécessaire à la mise en
œuvre de cette stratégie.
Le patron de la DISIC a publié le 19 mai 2015 une tribune intitulée
Logiciels
Libres : vers une stratégie publique renforcée. Dans cette
tribune, Jacques Marzin explique l'importance du Socle
Interministériel des Logiciels Libres (SILL) et appelle à
« une nouvelle gouvernance de l'État en matière de logiciels
libres », dont l'organisation reste à définir. Suite à la
publication de cette tribune, Jacques Marzin a répondu à une interview
sur Next INpact pour expliquer plus en détail sa tribune.
Jacques Marzin y explique notamment que « Nous avons donc
atteint la conviction – partagée avec les ministères qui ont fait ces
choix-là – qu'il serait temps réellement de « faire communauté
». C'est-à-dire de ne pas avoir seulement l'édiction de souches, mais
de se préoccuper collectivement de leur mise en œuvre, avec une
réflexion interministérielle, plutôt que de reproduire avec les
technologies du libre les développements en silo que l’on connaît par
ailleurs. Le libre me paraît quand même l'exemple même sur lequel nous
devons pouvoir faire communauté ! ».
Il souhaiterait
également que la « DISIC soit plus prescriptive et plus
directive en termes de ligne éditoriale qu'elle ne l'a été
jusqu'ici » et que davantage de fonctionnaires puissent, en
toute sécurité, consacrer une partie de leur temps de travail au logiciel
libre. Il indique également que l'une des priorités de la DISIC est
« de monter en accessibilité LibreOffice ». Est-ce
une manière d'annoncer que la DISIC va débloquer des moyens, humains
ou financiers, pour travailler sur l'accessibilité de LibreOffice
?
Jacques Marzin explique cependant ne pas être faveur d'une politique
d'obligation en matière de logiciel libre, « qui
n'existe d'ailleurs dans aucun État au monde » selon
lui. Cependant, à ce sujet, l'April tient à rappeler qu'en 2013 le Parlement français a
inscrit pour la première fois dans la loi la priorité
au logiciel libre pour un service public, avec l'adoption du
projet de loi enseignement supérieur et recherche, que l'Italie
a mis en place une priorité pour le logiciel libre dans
l'administration, et plus récemment le gouvernement indien a
publié sa « Politique relative à l'adoption du logiciel libre pour le
gouvernement indien » qui encourage l'adoption du logiciel libre dans
les organisations gouvernementales comme « option
préférée » par rapport aux logiciels privateurs.
« L'April se réjouit de la volonté affichée par le
directeur de la DISIC de "faire communauté", attitude que pratique le libre, et elle encourage le
gouvernement à donner à la DISIC les moyens nécessaires à la mise en
œuvre de cette stratégie » a déclaré Frédéric Couchet, délégué
général de l'April.
Note de terminologie : Le terme « souches » utilisé par Jacques Marzin dans son interview est utilisé dans la circulaire Ayrault sur le bon usage des logiciels libres dans l'administration française et peut être considéré comme un synonyme de « logiciels libres »
À propos de l'April
Pionnière du logiciel libre en France, l'April est depuis 1996 un
acteur majeur de la démocratisation et de la diffusion du Logiciel
Libre et des standards ouverts auprès du grand public, des
professionnels et des institutions dans l'espace francophone. Elle
veille aussi à sensibiliser l'opinion sur les
dangers d'une appropriation exclusive de l'information et du savoir
par des intérêts privés.
L'association est constituée de plus
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