Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Octobre 2015 -
Dans le numéro des Dossiers du Canard enchaîné, paru début
octobre, et intitulé « Gare aux gourous », un
article est consacré à Richard Matthew Stallman (RMS), en page 17. Le
titre choisi par la rédaction : « Richard Stallman, le gourou
de la décode » fait écho à la thématique d'ensemble. Le
chapô explicite en quoi la figure de l'initiateur du projet GNU et
fondateur de la Fondation pour le Logiciel Libre, dans les années 80,
opère comme référence incontournable : « il est, depuis
trente ans, le maître de tous ceux qui luttent contre le verrouillage
des logiciels informatiques ».
Le rédacteur de l'article commence son texte par un retour en
arrière, aux racines du projet protestataire et fédérateur de l'appel
à rejoindre le projet GNU de septembre 1983. Il se réfère, par le
menu, et de façon très claire, à l'expérience vécue par RMS, alors
« jeune chercheur dans un laboratoire informatique du
Massachusetts Institute of Technology (M.I.T.) de Boston face à une
imprimante récalcitrante parce que verrouillée à
dessein ». Le journaliste, qui a interviewé Richard Stallman,
rapporte alors la synthèse même de l'intéressé : « J'y ai vu
une injustice, et j'ai décidé de créer un système d'exploitation libre
pour une communauté libre ».
Montrant alors en quoi cette écriture du code, la synergie
impulsée aux hackers, militants, ingénieurs, a fait de la Fondation
pour le Logiciel Libre un fer de lance de l'informatique libre, l'article se
réfère aux combats actuels d'un Richard Stallman qui ne désarme pas,
par le biais d'une citation très consistante : « Il est
impossible d'installer des applications dans un smartphone en dehors
de leur environnement. Ces entreprises ont acheté les États et leur
ont fait adopter des lois qui interdisent de rompre les menottes
numériques que contiennent leurs programmes ».
L'article s'appuie ensuite sur des évaluations de WWW Tech pour donner une idée de la progression du nombre d'utilisateurs du système. Il montre aussi à quel point certains de ces utilisateurs, « dont la Mairie de Paris et la gendarmerie française » peuvent, par leur notoriété, manifester la fiabilité éthique et technique de GNU/Linux.
La dernière partie de l'article revient à l'homme, à son caractère
intransigeant, à son éthique, au français impeccable qui est le sien,
lorsqu'il indique par exemple de quelles ressources ses déplacement
sont alimentées : « Lorsque je prends la parole dans une
université, je ne demande qu'un défraiement pour mon déplacement. En
revanche, les entreprises, elles, doivent payer. »
La conclusion, qui se réfère au thème du numéro, la question du
leader charismatique, caractérise l'opposition de Richard Matthew
Stallman à Bill Gates et à Steeve Jobs par des oppositions de
personnes, qui symbolisent les oppositions de perspectives :
« Le casseur de codes n'est pas homme à rentrer dans le
rang. Gourou contre gourou. »