Suport technique et veille technologique
Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Janvier 2016 -
Paris, le 13 janvier 2016. Communiqué de presse.
À l'occasion des débats en commission des lois sur le projet de loi « pour une République numérique », le 13 janvier 2016, les députés ont adopté, malgré l'avis du gouvernement, l'amendement qui ajoute explicitement le code source dans la liste des documents administratifs communicables, première étape d'une informatique publique au service du citoyen.
À l'occasion de la consultation sur le projet de loi, l'April avait
soumis la proposition « Le
code source d'un logiciel est un document administratif
communicable ». Notre proposition visait à consacrer la
jurisprudence de la CADA, concernant la demande de communication du
code source du logiciel de calcul de l'impôt, sans entraîner de
nouvelles obligations pour les administrations. Largement soutenue, cette proposition a été reprise par Luc Belot, rapporteur du projet de loi (amendement CL534) et par les députés Sergio Coronado, Isabelle Attard, Paul Molac et Barbara Pompili (amendement CL224).
La proposition constitue une première étape pour la mise en place
d'une informatique au service du citoyen. En effet, l'accès au code
source des logiciels permettra à chaque citoyen de connaître la façon
dont est régie sa situation administrative, fiscale et renforcera sa
confiance dans les institutions de l’État.
Lors des débats sur les amendements (lire le compte-rendu), le gouvernement a expliqué, par la voix d'Axelle Lemaire, que Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, est favorable à la communication aux demandeurs du code de l'impôt sur le revenu, mais avec une étude au cas par cas des demandes. Le gouvernement a donc émis un avis défavorable aux amendements, ce qui n'a pas empêché leur adoption par les députés.
« Le gouvernement a ainsi expliqué aux députés qu'il souhaitait appliquer la jurisprudence de la CADA, mais uniquement quand cela l'arrange », résume Frédéric Couchet, délégué général de l'April. « Le fait du prince de Bercy en quelque sorte. Les députés ne se sont pas laissés prendre par cet enfumage et nous les remercions d'avoir adopté l'amendement du rapporteur ».
Après cette première étape, l'April appelle les députés à introduire et conserver la priorité au logiciel libre dans le secteur public, condition indispensable pour une informatique loyale au service de l'intérêt général.