Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Mars 2016 -
Paris, le 14 mars 2016. Communiqué de presse.
L'examen du projet de loi « pour une République numérique »
débutera prochainement au Sénat (à partir du 6 avril en commission des lois et du 26 avril en séance publique). Sur la question essentielle de
la priorité au logiciel libre dans le secteur public, le gouvernement
refuse toujours d'agir dans la transparence pourtant nécessaire à tout débat
démocratique. L'April demande solennellement la publication de la
note juridique de la Direction des affaires juridiques (DAJ) du
Ministère des Finances et des comptes publics concernant une prétendue
incompatibilité juridique au sujet des amendements « priorité au
logiciel libre ». L'April encourage par ailleurs les parlementaires à
soutenir sa demande.
La consultation sur le texte avait mis en évidence
une véritable tendance de fond en faveur du logiciel libre. Malgré cela,
dans le cadre de l'examen du projet de loi « pour une République
numérique » en première lecture à l'Assemblée nationale, le
gouvernement s'est retranché derrière un argument d'autorité pour
refuser de donner la priorité au logiciel libre dans le secteur
public. Le
gouvernement a mentionné l'existence d'une note juridique de
la Direction des affaires juridiques (DAJ) du Ministère des Finances
et des comptes publics qui démontrerait l'inconstitutionnalité d'une
priorité au logiciel libre.
L'April a écrit au gouvernement pour demander la
communication de l'analyse juridique. Aucune
réponse n'est parvenue. Nous avons alors fait une demande de communication
directement auprès de la DAJ. Réponse de
non-recevoir : la DAJ se retranche en effet derrière l'article L. 311-5 du code des relations entre le
public et l'administration et plus particulièrement derrière la notion très floue du secret des
délibérations du Gouvernement.
« Nous demandons au gouvernement la publication de la note
juridique de la Direction des affaires juridiques (DAJ) de Bercy de
manière à éclairer les citoyens et le débat parlementaire » a déclaré Frédéric Couchet, délégué général de l'April.
Refuser de publier une simple note d'analyse juridique, pourtant invoquée lors de l'intense débat en hémicycle, manque totalement de cohérence avec la démarche d'élaboration ouverte de cette loi et qui a révélé de façon flagrante une expression publique en faveur du logiciel libre.
De plus, la Direction générale des finances publiques vient d'annoncer que le code source du calculateur impôt sera mis à la disposition de tous à compter du 1er avril. Souhaitons que cette initiative, « acte de transparence et de gouvernement ouvert » selon les termes de l'annonce, serve d'exemple à la DAJ qui communiquera sa note, dans une logique de transparence, co-construction et modernisation de l’action publique (pour reprendre les objectifs du « Partenariat pour un Gouvernement Ouvert » dont la France est membre et dont elle prendra la présidence à l'automne 2016).