Suport technique et veille technologique
Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
On se souviendra que j’avais témoigné de mon admiration pour le acoustic echo cancelling dans Empathy/Telepathy via PulseAudio il y a plusieurs années.
Or, Empathy et Telepathy sont morts et enterrés, et WebRTC a largement pris leur place (ça, on le voyait venir) avec des applications comme Jitsi Meet, BigBlueButton, et plein de sites web SaaS propriétaires.
Ce que j’avais oublié de dire en 2012, c’est que l’AEC et débruiteur peuvent également être activés de façon permanente pour toutes les (...)
- Avril 2016 -
À l'occasion de l'examen du projet de loi « pour une
République numérique » (renommé en « pour une société numérique ») l'inscription d'un principe de priorité au logiciel libre dans la loi a été
rejeté. La disposition, issue de l'Assemblée nationale, qui visait à
simplement à encourager l'utilisation des logiciels libres a même
carrément été supprimée suite au vote d'un amendement du
rapporteur. Le sujet reviendra cependant en débat à l'occasion de la
séance publique qui débutera le 26 avril 2016.
Sur l'article 9 ter nouveau, au sujet de la priorité au logiciel libre
L'article 9 ter nouveau, issu des travaux de l'Assemblée nationale,
encourageait à l'utilisation des logiciels libres dans le secteur
public. L'amendement
COM-253 de suppression du rapporteur Christophe-André Frassa de
l'article dans son intégralité a été adopté. Le rapporteur lui
reprochant son absence de portée normative tout en affirmant partager « les préoccupations des auteurs de cette
disposition en termes de maîtrise, voire de souveraineté, de leurs
systèmes d’information par les administrations ». Plutôt que de supprimer la disposition, il aurait été plus judicieux de la part du rapporteur de soutenir l'amendement
COM-174 de la sénatrice Corinne Bouchoux du groupe ECOLO visant à inscrire la
priorité au logiciel libre dans le secteur public. Amendement qui est
devenu sans objet suite à la suppression de l'article 9 ter.
Sur l'article 1er bis nouveau, au sujet de la communicabilité des codes sources
L'alinéa 1 de l'article 1er bis nouveau, issu de l'Assemblée
nationale, reconnait la qualité de document administratif communicable
aux codes sources. Mme la Sénatrice Corinne Bouchoux avait proposé un
amendement COM-170 visant à la suppression de l'exception
disproportionnée stipulée à l'alinéa 2 de l'article. Malheureusement
cet amendement a été rejeté.
Notons en revanche le rejet bienvenu de l'amendement de M. le Sénateur
Alain Kern qui avait déposé l'amendements de
supression de l'alinéa 1 de article 1er bis (amendement
COM-160).
L'examen du projet de loi se poursuivra en séance publique à partir du 26 avril. D'ici là, l'April reste mobilisée pour que la question de la priorité au logiciel libre revienne en discussion.
Mise à jour au 8 avril 2016 : le sénateur Louis Nègre avait également
déposé un amendement presque identique à celui du sénateur Alain Kern, l'amendement
COM-208. Mais le sénateur s'est visiblement trompé d'article vu que son amendement porte en fait
sur l'article 1er bis A (et non sur l'article 1er bis) qui stipulait que « Le Gouvernement remet au Parlement, au plus tard le 30 juin 2016, un rapport sur la nécessité de créer une consultation publique en ligne pour tout projet de loi ou proposition de loi avant son inscription à l'ordre du jour du Parlement. ». Son amendement a été adopté et a donc supprimé le premier alinéa de l'article 1er bis A (et non l'article 1er bis). Article qui de toute façon a été supprimé dans son intégralité par l'amendement COM-225 comme le confirme le texte issu de la commission.