Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Avril 2016 -
Paris, le 25 avril 2016, communiqué de presse.
L'arrêté officialisant la version 2.0 du Référentiel
général d'interopérabilité (RGI) a enfin été publié le 22 avril
2016. Cette nouvelle version du RGI (84 pages)
recommande le format ODF pour les
documents bureautiques au sein des administrations. Et elle énonce des
critiques argumentées sur le format OOXML de Microsoft. L'April salue
le travail mené depuis près d'un an par la DISIC devenue la DINSIC, sous la direction de Jacques Marzin puis d'Henri Verdier.
Le chantier d'actualisation du RGI (Référentiel général
d'interopérabilité) avait été entamé
début 2015. Ce travail avait notamment abouti à préconiser ODF (Open
Document Format) comme seul format recommandé par l'État pour les
documents bureautiques. Micrososft s'était alors
activé au plus haut niveau de l'État pour faire intégrer dans le RGI son
format OOXML (Office Open XML).
Au final, la version
2.0 du RGI mentionne OOXML mais pour mieux discréditer ce format et lui assigne le statut « en observation », le format ODF conservant le statut « recommandé ».
Le document explique en effet:
Office Open XML est une norme ISO/CEI 29500 créée par Microsoft, destinée à répondre à la
demande d’interopérabilité dans les environnements de bureautique. Ce format (dont les suffixes
sont .docx, .xlsx, .pptx...) est utilisé à partir de Microsoft Office 2007, en remplacement des
précédents formats Microsoft (reconnus à leurs suffixes tels que : .doc, .xls, .ppt), il est toutefois
légèrement différent, pour ces versions d'office, de la norme ISO définitive, qui a tenu compte
des remarques des membres de l'organisme normalisateur. Seule la suite Office à partir de la
version 2013 est totalement compatible avec la norme (en lecture et en écriture).
Le standard est conservé dans le RGI au statut «
en observation
». Sa complexité, son manque
d’ouverture (notamment dans la gouvernance de la norme) et le strict respect tardif de la norme
par Microsoft même n’ont pas permis de réviser son statut. La version «
transitionnal
» de la
norme n’est quant à elle pas recommandée.
Pour des besoins d’échanges d’informations sous forme de tableaux qui notamment
embarquerait du code, l’utilisation d’OOXML peut être une alternative. C’est toutefois une
pratique à encadrer.
La DINSIC réitère les critiques adressées depuis de
nombreuses années aux format OOXML et tolère son utilisation uniquement pour des
« besoins échanges d’informations sous forme de
tableaux ». Il est fort probable que cette tolérance
correspond à un cas d'usage particulier au sein d'un service de l'administration.
Il est savoureux de constater que le lobbying exercé par la firme Microsoft n'a pas obtenu le résultat escompté et qui se résume à l'invalidation d'OOXML au sein de l'administration.
« Les termes employés dans le RGI sont posés mais la critique contre OOXML est sans appel. La DINSIC a démontré qu'elle agit dans l'intérêt à long terme de
l'ensemble des citoyens français et de leurs
administrations. Néanmoins le RGI ne résoudra pas tous les problèmes et un travail de terrain restera nécessaire » a déclaré Frédéric Couchet,
délégué général de l'April