Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Février 2017 -

Titre : Création de logiciels libres à la ville d'Arles
Intervenants : François Raynaud, responsable du service informatique de la ville d'Arles - Anaïs Fores, secrétaire direction des finances - Fabienne Pautonnier, conseillère municipale déléguée à l'économie numérique et à la recherche
Lieu : France 3 - Provence-Alpes
Date : Février 2017
Durée : 2 min 14
Visualiser le reportage
Licence de la transcription : Verbatim
Transcription
Présentatrice : C’est une ville antique, à la pointe du numérique. Arles possède une collection de quarante logiciels créés par son service informatique. Des programmes utilisés par les fonctionnaires de la commune, mais pas uniquement : de nombreuses collectivités françaises et étrangères les ont aussi adoptés. Hélène Bouyé, Mélior Mouamma.
Voix off : En ce moment, c’est le logiciel de gestion des animateurs du périscolaire qui prend une nouvelle dimension. Sa base de données sera exploitée par le service financier. Les informaticiens de la ville transforment en langage codé les besoins des agents.
François Raynaud : On a essayé, à un moment donné d’avoir des applications qui soient vraiment conformes à nos besoins et ne pas essayer de plaquer des logiciels tout faits sur notre organisation. Et surtout, on essaye de garder la maîtrise, en fait, de notre système d’information et on essaye aussi que pour les utilisateurs, cela soit relativement simple pour eux de pouvoir rentrer dans l’application.
Voix Off : Ici pas de Windows, pas de Mac OS, mais Linux comme système d’exploitation. Pas de Microsoft, mais OpenOffice. En permanence les informaticiens corrigent, améliorent les logiciels avec les remarques des employés. Ces jours-ci, à la direction des finances, on découvre la nouvelle application.
Anaïs Forest : On gagne en rapidité, en confort, en lecture d’informations. C’est un outil vraiment indispensable aujourd’hui pour traiter l’ensemble des données.
Voix off : Il y a douze ans un premier logiciel avait été conçu pour les élections. Aujourd’hui la ville possède quarante logiciels maison ; une économie certaine !
Fabienne Pautonnier :Depuis 2005 où la ville d’Arles s’est engagée dans ce développement on peut compter à peu près 780 000 euros d’économies pour la ville, si on avait dû acheter les licences propriétaires auprès de grands fabricants internationaux.
Voix off : Des logiciels sans licence [Logiciels libres dont la licence garantit à chaque utilisateur 4 libertés fondamentales, NdT], ouverts aux autres collectivités et largement repris. Certains ont été traduits en espagnol, en anglais. Actuellement, 1 000 communes utilisent OpenElec, le logiciel des élections.