Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Juin 2017 -
L'April signe, avec les CEMEA, une prise de position contre la décision de l’Éducation nationale
de donner accès aux données numériques des élèves, des enseignant.e.s et personnels de l'Éducation aux grandes entreprises
de l'internet dont les intérêts sont avant tout mercantiles et qui hébergent souvent les données en dehors du territoire européen.
Pour lire le communiqué
Le mouvement d’éducation populaire CEMEA,
association complémentaire de l'école
alerte et dénonce la lettre envoyée par Mathieu JEANDRON (Directeur du Numérique pour l’Éducation au ministère) aux Délégués Académiques du Numérique (DAN) ;
lettre qui autorise la connexion des annuaires de l’institution avec les services « type GAFAM ».
Plusieurs signataires soutiennent déjà ce texte qui, par ailleurs, fait écho à celui publié le 25 mai par l'association EPI (Enseignement Public et Informatique) ,« Les données personnelles et scolaires des élèves mises à disposition des GAFAM » ,
auquel l'April apporte également son soutien.
Dans la continuité du partenariat indigne conclut en novembre 2015 avec
la société Microsoft,
l'Éducation nationale démontre à nouveau son impuissance face aux enjeux sociétaux liés à ses missions.
Le constat de François Poulain, trésorier de l'April, est amer : « Le radeau de la Méduse vient de couler. Constat d'échec accablant, nous payons là des années d'absence de politique claire et volontariste en faveur du logiciel libre et des formats ouverts. »
La critique n'est pas celle de la légalité immédiate de la décision,
seule focale de la lettre du délégué au numérique éducatif, mais bien
celle de l'absence de tout débat de fond visant à inscrire dans la durée une politique publique claire sur
l'éducation des jeunes générations dans une société informatisée.
Éducation qui ne peut faire l'économie de la formation et de la sensibilisation
« à l’usage des logiciels libres, de services en ligne loyaux, décentralisés, éthiques et solidaires. »