Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- Juin 2018 -
Communiqué de presse du 20 juin 2018.
La commission des affaires juridiques (JURI) a adopté ce
matin la proposition de directive sur le droit d'auteur et notamment
son article 13 qui impose aux plateformes d'hébergement la mise en
place d'un filtrage généralisé et automatisé des contenus
que nous mettons en ligne sur Internet. Les plateformes de développement de
logiciels libres sont exemptées de ces exigences de filtrage mais l'idée même de ce principe est désastreuse. L'April appelle les parlementaires européens à rejeter la proposition de directive dans sa globalité lors de la plénière de juillet.
Ce matin s'est tenu au Parlement européen un vote crucial pour la
sauvegarde d'un Internet libre et ouvert. La commission des affaires
juridiques a notamment adopté l'article 13 qui impose aux plateformes
d'hébergement la mise en place d'outils de censure automatiques. Cette
disposition a pourtant été très largement critiquée, par des
organisations de défense des libertés sur Internet, des auteurs, des entreprises du logiciel libre…
mais aussi par le rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la
protection de la liberté d’opinion et d’expression.
Sur la question des forges de logiciel libre plus spécifiquement, la
commission JURI a fait un pas dans le bon sens en les excluant du
champ d'application de l'article 13, qu'elles soient ou non à but
lucratif. Malgré cette avancée, l'April considère que le principe même
d'un filtrage généralisé est à proscrire.
La Commission a également adopté la décision d’entrer en négociation avec le co-législateur, le Conseil. Lors de la plénière qui commence le 2 juillet, les parlementaires pourront contester cette décision et demander à cette occasion qu'un vote ait lieu sur le lancement ou non des négociations. L'association appelle les parlementaires européens à rejeter le projet de directive.
« Une importante mobilisation a permis d'exclure les forges de logiciels
libres des dispositions de l'article 13. Mais ce patch est
insuffisant, l'article 13 reste dangereux et doit être supprimé. La
mobilisation doit encore s’intensifier d'ici le vote en plénière pour que ce projet
de directive rejoigne ACTA dans les poubelles de l'Histoire » a
déclaré Frédéric Couchet, délégué général de l'April.
« On nous parle de compromis ; le texte est pointé comme liberticide par les plus grandes sommités.
On nous parle de lutter contre le pouvoir des GAFAM et d'instaurer un marché unique numérique ; on renforce les silos.
On nous parle d'auteurs et d'autrices ; on brime un des plus importants outils de création et de partage jamais créé.
Au-delà de la disposition elle-même, c'est tout le procédé qui est désastreux. L'unique chose à faire est de rejeter intégralement ce texte et de repartir sur des bases saines, avec un véritable débat public de fond » ajoute Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques pour l'April.