Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- 6 octobre -
Quand on suit des débats sur la gouvernance de
l'Internet, et qu'on débute dans ce secteur, on est
parfois dérouté par des termes nouveaux. Quand des gens sont en
désaccord sur le « multilatéralisme » et le
« multipartieprenantisme », de quoi s'agit-il ?
Il y a réellement des concepts différents, derrière ce qui pourrait
sembler du jargon creux. En fait, c'est très simple :
- Un·e partisan·e du multilatéralisme préfère que la
gouvernance de l'Internet (la politique, pour parler normalement)
soit du ressort des États, négociant entre eux
(multilatéralement), au sein d'une instance comme
l'ONU ou ses annexes comme l'UIT,
- alors que celui ou celle qui préfère le
multipartieprenantisme (doctrine qui est en général désignée par
un mot en anglais, multistakeholderism),
choisirait plutôt qu'on implique ensemble les États, les
entreprises privées (enfin, leur direction, uniquement, pas les
travailleurs), les associations (on dit parfois « société civile »
mais c'est un terme qui inclut dans certains cas tout ce qui n'est
pas l'État), les universités, etc. La plupart du temps, ces
personnes vont dire que l'ICANN représente le
multipartieprenantisme.
Bien sûr, les choses sont toujours plus compliquées que cela :
les partisan·es des États mettent souvent sous le tapis des
questions gênantes pour eux et elles (par exemple celle de la
légitimité des gouvernements, notamment dans les pays qui sont de
franches dictatures), et ceux et celles du multipartieprenantisme
exagèrent fréquemment la représentativité des organisations qui y
participent. Tout lobby qui dit « représenter les
utilisateurs » ou carrément « la société civile » ne dit pas
forcément la vérité.
Maintenant, vous savez l'essentiel, vous pouvez participer aux
réunions FGI ou ICANN. Reste
une dernière question : faut-il écrire « multipartieprenantisme » ou
bien « multipartiesprenantesisme », le pluriel étant plus logique
mais moins élégant ?