Aujourd’hui, les grandes entreprises et administrations publiques hésitent entre continuer à utiliser des logiciels propriétaires ou basculer vers les Logiciels Libres. Pourtant, la plupart des logiciels libres sont capables de bien traiter les données issues des logiciels propriétaire, et parfois avec une meilleur compatibilité.
C’est alors la barrière de la prise en main qui fait peur, et pourtant...
Les logiciels libres
L’aspect « Logiciel Libre » permet une évolution rapide et une plus grande participation des utilisateurs. Les aides et tutoriels foisonnent sur Internet ou sont directement inclus dans le logiciel lui-même.
Enfin, les concepteurs sont plus proches des utilisateurs, ce qui rend les logiciels libres plus agréable à utiliser et conviviaux.
Grâce à la disponibilité des logiciels libres, vous trouverez facilement des services de support techniques et la licence n’est plus un frein à l’utilisation de ces logiciels par votre personnel.
Notre support technique concerne essentiellement les logiciels libres, que ce soit sous forme de services ponctuels ou de tutoriels.
- 22 juin -
Dessous Choc #19
Dans un livre enquête récemment publié aux éditions Marchialy ( Circulez. La ville sous surveillance) Thomas Jusquiame, lève le voile sur le milieu opaque de la sécurité, en particulier à travers les dispositifs de vidéosurveillance déployés dans nos villes.
De plus en plus de municipalités ont cédé aux sirènes de la vidéosurveillance et plus encore de sa petite sœur utilisant l’intelligence artificielle : la VSA, la vidéosurveillance algorithmique. Les entreprises qui proposent ce genre de solutions mettent en avant les mérites de la ville connectée et tous ses bénéfices pour les citoyens. Mais sous couvert de smart cities, c’est en réalité la sécurité qui intéresse les élus et qui motive la généralisation de ces dispositifs de contrôle.
Le journaliste Thomas Jusquiame(également auteur sur Reflets) l’a constaté en se faisant embaucher dans une entreprise qui équipe les municipalités de ces logiciels de surveillance. Les questions de libertés et d’utilisation des données des citoyens ne sont pas vraiment abordées mais plutôt carrément ignorées. Plus encore, l’argument est littéralement renversé par les défenseurs de ces systèmes. La vidéosurveillance ne serait pas une menace mais bien plutôt la condition de la liberté de se déplacer et d’aller et venir en toute sécurité.
À quelques semaines des JO, événement d’ampleur où les moyens de contrôle, en particulier de VSA vont fonctionner à plein régime, Thomas Jusquiame nous incite à prendre conscience de cette sécurisation urbaine sans cesse renforcée et de ses conséquences. Il ne s’agit pas, certes, de nier les risques notamment terroristes mais ceux-ci ne doivent pas nous dispenser de nous poser les vraies questions, en particulier celle qui est le fil-rouge de cette enquête : à quel point ces dispositifs de surveillance, servent-ils les citoyens que nous sommes ? L’enjeu n’est rien de moins que démocratique.